Avorter, les méthodes de l’Antiquité

Aujourd’hui on va faire un petit topo sur l’avortement durant l’Antiquité à Rome mais aussi en Grèce. L’avortement n’est pas interdit par un texte de loi, mais on ne l’encourage pas… L’avortement prive l’homme de décider pour son enfant.Évidemment, il existe des moyens de contraception, mais la plupart d’entre eux sont complètement inefficaces, d’autant qu’on ne comprend rien à l’anatomie ni au cycle de la femme. Du coup, c’est pas super simple quoi… On ne connaît pas la fréquence des avortements, ni le nombre de femmes qui se font avorter, mais on connaît les différents moyens, et c’est déjà pas mal. Je vous laisse les découvrir…

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Avorter : les (mé)connaissances antiques

Le sperme garçon – le sperme fille

Selon Pline l’Ancien, le fœtus se forme à partir du 10e jour de grossesse, certains auteurs pensent 40. Faut dire qu’il est coutume de penser que les garçons se forment plus rapidement que les filles. Parce qu’ils ont un pénis et que le pénis est plus fort que tout. Les auteurs affirment que la semence plus faible et plus humide donne naissance à des filles. Évidemment.

La philosophie, le sperme et de l’éthique

Pythagore ainsi que ses disciples pensent que le sperme est un morceau de cerveau. A l’intérieur de ce morceau de cerveau, il y a de la vapeur chaude. Cette vapeur est l’âme du gamin. Bien. La présence de cette âme c’est aussi ce qui fait que l’avortement est réprouvé. Continuer la lecture

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Julia Pastrana, la femme-singe du XIXème siècle

Aujourd’hui on va parler poils, grandes oreilles et long nez. Voici l’histoire de Julia Pastrana, une mexicaine qui a longtemps été présentée comme la femme-singe, ou encore la femme la plus laide du monde. On est d’accord. C’est pas très … Continuer la lecture 

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Les régimes (idiots) au fil des siècles (ou l’histoire du gras)

J’avais envie d’écrire un article sur l’histoire de la raclette, ou encore de la fondue savoyarde, c’est de saison. Et puis j’ai décidé de publier l’histoire du régime. Enfin, non pas l’histoire du régime, mais plutôt, les différents régimes au fil des siècles. Vous allez voir, c’est assez rigolo, mais il faut pas le reproduire chez vous, essayez plutôt de manger équilibré, avec un petit domac de temps en temps hein..

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Par Thorn_bulle

Aujourd’hui, les gens calculent leur IMC et tentent de ressembler à Kate Moss. Soit, peser 37 kilos. En revanche, avant le XXème siècle, être gras c’est à la mode. C’est vrai, ça veut dire que tu as de l’argent pour manger à ta faim (et même plus) et que tu ne souffres pas de maladie grave. Seul problème, l’obésité. Être très gros est considéré dangereux pour la santé depuis toujours, aussi, de nombreux médecins ont prescrits des régimes en tout genre… Il y en a pour tous les goûts.

 Les régimes antiques

Déjà les Grecs faisaient attention à leur ligne et pratiquaient beaucoup de sport, les jeux olympiques ne se sont pas inventés tout seul. En cas de surpoids important, le médecin Hippocrate s’exprime « Ton alimentation est ta première médecine » et il donne des conseils C’est au Vème siècle avant notre ère, et c’est assez… étrange.

Il faut : Dormir sur un lit dur – Rester nu le plus possible – Faire du sport avant de manger – Manger que lorsqu’on est très fatigué – Manger des plats très gras et les assaisonner avec du gras – Manger des aliments secs – Manger peu – Manger une seule fois par jour

Il ne faut pas : Prendre de bain – Boire avant les repas (sauf un peu de vin)

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A Rome, au IIème siècle après notre ère, Soranus d’Ephèse estime qu’être gros c’est être paresseux et inactif, aussi, il donne lui aussi quelques petites astuces pour perdre 50 kilogrammes. Dont certaines s’opposent aux prescriptions d’Hippocrate. Continuer la lecture

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Histoire du tabac et de la cigarette

Pose ta clope, pousse ton cendrier ou range ta cigarette électronique, aujourd’hui je te parle nicotine. Il y a plus d’un milliard de fumeurs sur Terre, alors que les effets néfastes sont reconnus depuis presque deux siècles. Comment en est-on arrivé là ? Voici l’histoire du tabac.

La découverte des Amériques

On estime que la culture du tabac a commencé il y a plus de 3000 ans sur le continent américain. Lors de l’arrivée des Européens sur les terres à partir de 1492, Christophe Colomb raconte que les locaux fument pour se soigner : « ils roulent des feuilles de petum  jusqu’à obtenir une sorte de grand cigare qu’ils appellent tabaco ». Les mecs « brûlent la plante avec du charbon et aspirent la fumée odorante, d’autres utilisent des bâtons creux remplis de feuilles hachées, d’autres encore chiquent ou respirent une sorte de poudre ».

De plus, les amérindiens fument également le calumet, ils y font brûler des mélanges d’herbe, le plus souvent du tabac et du chanvre. Bartolome de la Casas explique que les locaux allument le bout des chalumeaux qu’ils appellent tabacos et aspirent par l’autre bout. Ça provoque soi-disant une sorte de torpeur et d’intoxication qui enlèvent la fatigue. Ils sont démontés quoi.

cigarette

Tout ça, ça plaît bien aux Européens, lorsque Christophe Colomb rentre en Espagne, il fait découvrir le tabac à Charles Quint qui décide de faire pousser une culture à Cuba.

En Europe aussi on fume, mais pas du tabac. D’autres trucs, genre les grecs et les romains sont de grands consommateurs de feuilles d’eucalyptus et de poirier qu’ils fument à la pipe. En Europe, comme aux Amériques, la fumée est utilisée pour soigner, mais aussi pour prier. Bin oui, la prière s’accroche à la fumée et monte au ciel, rejoindre les Dieux, ou Grands Esprits… Comme pour les Taïnos. Continuer la lecture

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