Isabel Barreto, le fabuleux destin de la femme gouverneure

Une enfance dorée et un mariage clinquant Isabel est née en 1567, à Lima ou en Galice, personne n’est vraiment d’accord. Ce qu’on sait, c’est qu’elle a onze frères et sœurs, c’est beaucoup. Au Pérou, il est de coutume que … Continuer la lecture 

Share Button

Le pain maudit de Pont-Saint-Esprit

Le mal des ardents : la maladie du Moyen-Age

Au XIIème siècle, un mal terrible touche une grande partie de la population et fait plusieurs dizaines de milliers de morts. La médecine est impuissante. Évidemment, on est pas franchement doué à l’époque. En revanche, prier, on sait faire. Alors on prie Saint-Antoine. Il est sympa, et il a des moines un peu partout sur le territoire : l’ordre de Saint-Antonin est célèbre pour ses soins thérapeutiques par les plantes médicinales et les incantations divines. Et aussi pour son pinard, le Saint Vinage qui une fois entré en contact avec les ossements de Saint Antoine fait des miracles. Enfin,c’est ce qu’ils disent.

Le « mal des ardents » est une contamination des farines par l’ergot de seigle, il contient des alcaloïdes et des substances hallucinogènes qui une fois ingurgitées entraînent une mortification des tissus, des brûlures et surtout, des désordres de la pensée avec une agitation extrême et des envies suicidaires… C’est sympa. Ça donne envie.

Ce mal va disparaître au XVIème siècle. Enfin….

Le petit village presque tranquille de Pont-Saint-Esprit

Pont-Saint-Esprit est un charmant petit village au milieu des vignes avec des arbres fruitiers et où la vie est belle. Enfin… En temps normal. Le 17 août 1951, une personne court dans toute la ville en hurlant. Continuer la lecture

Share Button

C’est pas la taille qui compte, la légende de la Troisième République

Il était une fois l’histoire d’une légende. La légende de la Troisième République.

On l’imagine belle et bien montée. C’est faux, tu peux imaginer quelque chose de plus… Enfin… La Troisième République n’est qu’un régime comme  les autres.

Et oui. Aujourd’hui, je casse tous tes fantasmes, et aussi tous les arguments électoraux. J’ai vraiment peur de rien. La Troisième République a été longue, oui. Mais ça ne veut pas dire qu’elle a fonctionné. De nos jours, à chaque échéance électorale, on entend en boucle « Ah, les valeurs républicaines, je m’y engage… » « L’école Républicaine » « La liberté, l’égalité, la fraaaternité » bref tout ça quoi, ils font référence à la Troisième République, « La plus longue que l’histoire ait connu ».

 C’est pas la taille qui compte

La Troisième République est réputée pour sa longueur, Continuer la lecture

Share Button

L’histoire de la pâtisserie : Et si les Tartinades avaient existé au XIXème siècle ?

Article en collaboration avec

_________________________________________________________

L’histoire de la pâtisserie

La pâtisserie est connue dès l’Antiquité. Bon, c’était pas top funky… Après avoir mangé, les mecs se confectionnaient des petites galettes avec de la farine, de l’huile et du miel. C’était le dessert. Le petit bonus auquel ils accordaient beaucoup d’importance puis que de nombreuses offrandes de ces galettes étaient faites aux dieux.
Au Moyen-Age, on cuisine surtout de la viande. Du coup, pâté en croûte (viande, poisson, et parfois à base de fruits) et autres fouaces et sortes de gaufres font la joie des plus gourmands ! On est encore loin de notre mille-feuille mais les choses vont changer au XVIème siècle. Et oui, les explorateurs vont apporter le sucre de canne et des denrées exotiques (le cacao, les épices…).

 

Après le sucre de canne

L’Italie devient le berceau des confiseries ! Les confitures et la pâte d’amande sont à la mode. En 1654 c’est la Révolution du sucre, avec la sortie du livre Le pasticier Francois.  On fait des meringues, des choux et autres trucs trop bons qu’on garde pour la fin du repas. Vers 1700, on commence à mettre du chocolat dans les biscuits (meilleure idée du monde).

A Versailles, ça dégouline de pièce montées, de biscuits à la violette, au jasmin, de chantilly, de sucre. Au XIXème siècle, les pâtissiers s’installent à leur compte, et petit à petit, la pâtisserie se démocratise. Le menu peuple veut aussi manger du sucre. Y’a pas de raison que ce soit réservé aux plus riches. Continuer la lecture

Share Button