La poire à lavement, objet star de l’Ancien Régime

Si le lavement anal a toujours été pratiqué, et continue de l’être mais de manière beaucoup plus intime, c’est véritablement au XVIIème siècle qu’il fait partie des pratiques quasi-quotidiennes de tous les Français. Aussi, on trouve des poires à lavement, qu’on appelle souvent à tort clystères, dans chaque chaumières.

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Retour sur l’histoire du lavement anal

 Les origines animales du lavement anal

Eh oui ! C’est en Mésopotamie et en Égypte que les humains ont vu des ibis s’insérer de l’eau dans le fondement avec le bec. Chacun ses méthodes… Toujours est-il que le peuple de Sumer a pris exemple et n’a pas hésité à le marquer dans les premiers écrits de l’histoire. C’est bien que ça avait de l’importance. Dans les tablettes d’argile de Mari et de Ninive ou sur le papyrus d’Ebers qu’on retrouve le lavement intestinal comme pratique thérapeutique. On retrouve aussi des suppositoires en Égypte, mais c’est une autre histoire.

Pour l’anecdote, les ibis avalent régulièrement du sable en chopant des poissons, style dans le Nil, de fait, ils sont constipés. En humidifiant le sable dans le colon, ils s’octroient la possibilité de chier paisiblement et ça, on ne peut pas le leur reprocher !

L’utilisation du clystère au fil des siècles

 

 Lorsque les Grecs et les Romains ont découvert les pratiques égyptiennes, ils ont particulièrement adopté le lavement anal. Le mot clystère est grec et il définit non pas la seringue ou l’acte du lavement comme on l’utilise souvent, mais bien le liquide qu’on injecte à l’aide d’un entonnoir relié par un tube à l’anus. Continuer la lecture

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Gangolf, le saint patron des cocus

Remercions les jours fériés qui me permettent de : déménager, booster la campagne Ulule et écrire des articles. Les journées sont chargées en ce moment et bientôt l’envoi de plus de 600 livres ne va rien arranger. Bref, je prends le temps aujourd’hui de vous écrire sur Gangolf, un cocu notoire.

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 Qui est Gangolf ?

Gangolf est né en 702 à Varennes-sur-Amance. Ses parents sont de riches propriétaires et peuvent offrir à leur fils une éducation soignée. Aussi, Gangolf passe de nombreuses heures à lire, à écrire mais aussi à prier. Très pieux, ce n’est pas un enfant turbulent qui fait parler de lui, bien au contraire, il s’efface pour laisser briller dieu. Mais ses parents ont d’autres objectifs pour lui, ils veulent qu’il se marie et qu’il devienne militaire. Ce qu’il va faire très tôt au côté de Pépin le Bref. Il est la fierté de ses parents, d’autant que Dieu lui a donné des super pouvoirs.

On raconte que Gangolf peut : « guérir des gouttes, de préserver les moutons de la clavelée et autres maladies » et qu’il obtint le pouvoir de rendre la vue aux aveugles, de faire marcher les paralytiques, tout en guérissant le mal de dents, ce qui peut s’avérer très pratique, surtout au VIIIème siècle quand les dentistes ne sont pas encore au top du top, disons le. En plus, Gangolf épouse une jeune fille de haut-rang, Ganéa. Le tableau est parfait, tout le monde est beau, tout le monde est content… ou presque. Continuer la lecture

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