Avorter, les méthodes de l’Antiquité

Aujourd’hui on va faire un petit topo sur l’avortement durant l’Antiquité à Rome mais aussi en Grèce. L’avortement n’est pas interdit par un texte de loi, mais on ne l’encourage pas… L’avortement prive l’homme de décider pour son enfant.Évidemment, il existe des moyens de contraception, mais la plupart d’entre eux sont complètement inefficaces, d’autant qu’on ne comprend rien à l’anatomie ni au cycle de la femme. Du coup, c’est pas super simple quoi… On ne connaît pas la fréquence des avortements, ni le nombre de femmes qui se font avorter, mais on connaît les différents moyens, et c’est déjà pas mal. Je vous laisse les découvrir…

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Avorter : les (mé)connaissances antiques

Le sperme garçon – le sperme fille

Selon Pline l’Ancien, le fœtus se forme à partir du 10e jour de grossesse, certains auteurs pensent 40. Faut dire qu’il est coutume de penser que les garçons se forment plus rapidement que les filles. Parce qu’ils ont un pénis et que le pénis est plus fort que tout. Les auteurs affirment que la semence plus faible et plus humide donne naissance à des filles. Évidemment.

La philosophie, le sperme et de l’éthique

Pythagore ainsi que ses disciples pensent que le sperme est un morceau de cerveau. A l’intérieur de ce morceau de cerveau, il y a de la vapeur chaude. Cette vapeur est l’âme du gamin. Bien. La présence de cette âme c’est aussi ce qui fait que l’avortement est réprouvé. Continuer la lecture

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Charles Manson, ses crimes et sa Famille

Aujourd’hui on va parler de vieux cinglés. Le problème, c’est qu’un jour, ils ont été jeunes, et ils ont tués des gens. Pas par erreur, pas par hasard. Non, de vrais crimes organisés. Voici l’histoire de la bande de Charles … Continuer la lecture 

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Pourquoi violer sa femme en famille pose problème ?

C.Cass. 19 mars 1910

Les faits :

On sait qu’au XIXème siècle, dans le milieu ouvrier, tout le monde vit dans une seule et unique pièce. Ici, c’est François et Madame LB avec leurs enfants, ainsi que Prosper LB, frère de François. Un soir, sortis d’un quelconque bistrot ou cabaret, ivres (oui parce qu’on picole au XIXème) François et Prosper sont chauds comme la braise. Une fois rentrés, Prosper n’a plus qu’à se coucher, la queue entre les jambes comme on dit.  François, lui, va pouvoir user et abuser de son épouse. Il va violer sa femme en vertu des liens sacrés du mariage, à des fins de procréation, donc.

Coucher avec un mec qui pue la vinasse, Madame LB ça la branche pas. Elle refuse catégoriquement, prétextant une migraine, une mycose, une nuit trop courte? Rien n’y fait. Monsieur lui en colle une, puis deux, et trois. Continuer la lecture

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Violence et sodomie au XIXème siècle.

Cass.Crim. 21 novembre 1839

Lorsqu’on traduit le jargon juridique, cela signifie que ce post va causer d’une décision de la Cour de Cassation, plus précisément d’une décision de la Chambre Criminelle du 21 novembre 1839.

Les faits :

Monsieur J et Madame J sont mariés, ils filent le parfait amour. Un beau soir d’été de juillet 1839, Monsieur est chaud comme la braise. Mais bon, c’est relou, il ne veut pas d’enfant de Madame et a bien envie de tester de nouvelles choses. Par contre, Madame est moins d’humeur coquine et puis elle n’a pas franchement envie qu’on touche à son arrière-train. Monsieur compte bien parvenir à ses fins et cogne sa femme pour la contraindre à des actes contre-nature.

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