Priape, le dieu greco-romain au pénis géant

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Aujourd’hui, avec le talentueux UZU, on vous plonge dans la mythologie greco-romaine avec  Priape, dieu de la fertilité et de l’érection. Il existe diverses histoires autour de ce dieu, par exemple, on ne sait pas bien qui sont ses parents, mais d’une manière générale, une version de l’histoire est plus célèbre et c’est celle-ci que je vous raconte, je l’ai trouvé dans Histoires du pénis.

Une histoire de famille

Un beau jour, Dionysos et Aphrodite décident de faire un enfant, jusque là… Héra, qui ne l’aime pas beaucoup, jette à Aphrodite un sort en lui touchant le ventre avec une main maléfique. Mais la grossesse se passe très bien, et puis l’accouchement aussi ! Houra, it’s a boy ! Et quel boy ! Il a une bite géante sans cesse en érection. Pour un nourrisson ça ne passe pas inaperçu.

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Aphrodite en a terriblement honte, alors, elle ne s’emmerde pas et décide de l’abandonner dans la ville de Lampsaque, aujourd’hui c’est proche de Lapseki en Turquie. C’est loin d’elle, elle n’a ni à subir son gros pénis, ni son physique… Parce que le Priape, il n’a pas un physique facile.

Le physique disgracieux de Priape

Lorsqu’il est enfant, Priape est moche, vraiment, et lorsqu’il devient adulte : c’est pire ! On le représente comme un tout petit homme, petit et trapu (tout le contraire des critères greco-romains) prognathe, avec une grosse barbe et un pénis sans cesse en érection. Il est décrit comme difforme et d’une laideur honteuse. Continuer la lecture

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Moyen-âge : La vie quotidienne à Penne, les onze mille Vierges et les politiciens escrocs

La semaine dernière, sur le site passionchateau, je vous racontais toute l’histoire du Chateau de Penne. Et pour mieux comprendre la vie quotidienne à Penne, j’écris ici les us et coutumes de ce même endroit. Un petit village dans le Tarn, au bord de l’Aveyron. Le tout est illustré par des enluminures du manuscrit des coutumes de Toulouse de 1295 et les Heures de Jeanne de France. Et les liens en marron sont des images cools. Tu pourras cliquer même si tu es mineur.

Au XIIIème siècle, le château tombe un peu en ruine suite aux assauts subis les années précédentes. Il appartient à deux seigneurs, Bernard et Olivier. Or, malgré l’état de décrépitude du chateau, le comte Alphonse (gendre de Raymond VII et frère de Louis IX) veut s’en assurer une possession complète. Celui-ci rentrant de la Croisade, décide de l’acheter, et il va payer cher Par exemple, il va céder le château de châteaux de Cestayrols, l’honneur d’Ambialet et les Albergues de Belfort en Quercy et Cazals à Bernard et Olivier.

En 1253, Pierre des Voisins, chancelier du comte, prend possession du chateau en son nom. Alphonse va faire rétablir la charte de Penne. Il s’agit d’un code municipal dans lequel rien n’est laissé au hasard. Il existe 4 consuls annuels, qui désignent eux-même leurs remplaçants à l’expiration de leur charte. Ils doivent prêter serment en présence du bayle (le représentant du seigneur) et promettent fidélité. Évidement. Pas à leurs femmes hein, au seigneur. Ils constituent ensuite un conseil de 24 personnes qu’ils jugent capables d’être de loyaux conseillers.

 Du vin, d’la viande et du pain nom de Dieu !

Les habitants de Penne peuvent ouvrir une taverne, une boulangerie et une boucherie à condition que le prix du vin soit crié publiquement (en général, c’est 8 derniers le broc de vin) et que la viande soit bonne. Au moyen-âge, il n’est pas rare de se permettre de vendre de la viande avariée, mais à bas prix hein, on se moque pas du monde quand même. Aussi, il est interdit en pleine journée de faire brûler une chandelle à coté d’un morceau de viande fraîchement coupé, ça pourrait cacher l’odeur. Les sanctions peuvent être terribles.

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La Saint Valentin, pourquoi ? Tweetstory.

Salut l’internet amoureux, l’internet célibataire, ou l’internet trop véner. Aujourd’hui c’est la Saint Valentin, et j’avais pas prévu de faire un article. Je ne mange pas de ce pain là. Et puis, en fait, sur twitter j’ai raconté succinctement l’histoire … Continuer la lecture 

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Les cons ça ose tout : l’histoire de François Reichelt

 Aujourd’hui est un grand jour. Oui m’sieurs dames. Un grand jour. Déjà parce que je sais désormais intégrer des vidéos sur le blog, et que quand même, c’est un peu classe. Autre chose, j’ai jamais autant rigolé en travaillant un article. Genre vraiment. Pourtant c’est pas une histoire drôle, le mec est mort. Et la mort c’est pas drôle. Sauf parfois. Je remercie Gallica et la Revue Aérienne  pour ce bijou. Voici l’histoire de François Reichelt.

Un mec normal, en apparence

Frantz Reichelt est né en 1878 à Wegstädtl (actuelle République Tchèque), le mec décide de partir mener la grande vie en France. Un peu comme Victor Lustig (comme quoi, la Tour Eiffel…). En 1900, il s’installe à Paris et il devient tailleur pour dames à Opéra.Il gagne correctement sa vie et a le temps de consacrer du temps à sa passion. L’aviation. C’est le début, et c’est à la mode malgré les nombreux accidents. D’ailleurs, le kiff de Frantz, c’est de travailler les tissus pour tenter de mettre au point une sorte de parachute. Dès 1910, il y consacre beaucoup de temps. Il va jusqu’à utiliser les mannequins de son atelier pour faire des expériences. Mais attention, ils s’agit de mannequins factices qui ne font pas le poids d’un vrai humain. Un peu comme Kate Moss.

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