Photographies post-mortem, étrange pratique du XIXème siècle

Contenu sensible, genre, va plutôt lire l’article sur les bisous si t’aimes pas trop les morts.

La mort, c’est pas drôle, ça fait peur, et ça pue. Au bout de quelques jours, je vous jure que ça pue. La mort, moi j’aime pas trop ça, du coup, j’en parle pas trop ici. Je préfère parler des vivants qui se font torturer, par exemple, c’est plus joyeux, non ? (non). Bref, aujourd’hui, je vous parle de morts qui sont morts.

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 Les photographies post-mortem

Au XIXème siècle, il existe principalement en Angleterre, un peu partout en Europe mais aussi en Amérique du Nord, une pratique très bizarre : prendre les morts en photo. Bin oui, sur chaque photo de cet article, il y a au moins un mort. Je vous laisse jouer à les retrouver. Bien souvent, c’est facile. Dans les familles européennes des années 1800, on procrastine. On remet tout au lendemain. Les photos de famille, celle du papi, du cousin, ou du petit dernier… Lorsque la mort frappe l’un d’entre eux, il n’y a aucune photo à leur image, et ça, ça embête beaucoup les vivants. Aussi, avec l’apparition du daguerréotype en 1839 et du développement de la photographie, il n’y a plus de problème. On rassemble toute la famille, on sèche les larmes, et on fait une belle photographie post-mortem. Chelou hein ?

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A l’époque, la mortalité infantile est très importante. Continuer la lecture

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La secte des Skoptzy, ou les castrateurs russes

Aujourd’hui je vous parle des Skoptzy, un secte chrétienne qui se veut secrète mais qui ne l’est pas du tout. Elle se fait aussi appeler « Peuple de Dieu ». Rien que là, tu peux commencer à imaginer l’ampleur du désastre. Mais … Continuer la lecture 

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Les bonnes idées cadeaux : le guide Gallica

Salut les internets mondiaux, aujourd’hui je vous livre une sélection des pires cadeaux de Noël, mais ça marche aussi pour les anniversaires. Attention, des cadeaux du XIXème siècle et du début du vingtième. Genre, une rôtissoire, un spectacle d’homme canon (il n’est pas sexy, en fait, on le fout dans un canon, et c’est un boulet) ou encore du dentifrice qui fait tomber les dents ou du shampoing au goudron…

Les fringues dégueulasses

L’équivalent actuel : Une robe TATI et des chaussures trouées, alors que tu préfères un bon d’achat chez ASOS.

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L’histoire de la psychiatrie : « Je ne suis pas folle vous savez »

Salut l’internet, et les autres ! Aujourd’hui on parle psychiatrie, je me suis penchée sur la question des timbrés, pinpins, tarés, dérangés, fous autrement appelés malades mentaux. Au fil du temps l’appréhension des maladies mentales a changé ainsi que les moyens de les traiter. Je te raconte tout ça.

La Grèce et Rome il y a longtemps

L’antiquité est réputée pour les nombreuses philosophies grecques, or, contre toute attente, en ce qui concerne les maladies mentales, les grecs s’en remettent à la religion. Genre, « Bon, les gars, on a assez de problèmes politiques à gérer, on crée la démocratie nous». Alors les maladies, c’est le dieu Asclépios qui doit s’en occuper. Ce sont donc ses prêtres qui doivent gérer les maladies physiques et mentales.

Au Vème siècle avant notre ère, le célèbre Hippocrate pense la « théorie humorale ». En gros si ton corps (y compris ton cerveau) ne va pas bien c’est parce que tes humeurs ne sont pas équilibrées. Pour retrouver cet équilibre, il fait appel à une alimentation saine , des saignées, des massages, et quelques herbes. On est d’accord, ça ne fonctionne pas trop bien.

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