Les droits des femmes : Sylvain Maréchal contre l’instruction des femmes

On en entend parler chaque année, la journée du 8 mars, c’est la journée internationale des droits des femmes. Et c’est important. Tu me diras, ça tombe entre la journée mondiale de la prière et celle de la plomberie, ça peut pas non plus être un truc de ouf. Eh bien si.

L’an dernier, je vous parlais de l’histoire syndicale des fileuses de Ganges. Aujourd’hui je vous explique le contexte du XIXème siècle en France, et l’intérêt de se battre.

 

L’histoire du 8 mars

En 1910, lors de la 2ème conférence internationale des femmes socialistes à Copenhague, une journaliste allemande Clara Zetkin propose d’organiser une Journée internationale de la Femme. L’idée est de promouvoir le droit de vote des femmes. Merde. Quel jour choisir ? Et pourquoi ? Effectivement, des manifestations féministes, il y en a plein, et tout le temps. Alors quelle date ?

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De la chrysalide à la reconnaissance : Journée des droits des femmes

Le 8 mars c’est la journée des droits des femmes, tu sais, c’est le jour ou les gros rigolos disent, « Fais pas la vaisselle aujourd’hui, tu la feras demain » et offrent un livre de cuisine/paire de chaussures à leur meuf en se tapant la cuisse et se fendant de rire. C’est vrai, c’est super drôle. Quoi ? J’ai pas l’air de rigoler ?

J’ai décidé de revenir sur un épisode de l’histoire de France, et de l’histoire des droits des femmes.  Aujourd’hui je vous parle d’un petit village dans le sud de la France à la fin du XIXème siècle. On entend les cigales, et certaines ont mal au dos, et aux mains et sont sous-payées.

Les fileuses de soie de Ganges

Dans les années 1850, l’industrie de la soie est importante, surtout à Ganges, ce petit village de l’Hérault. Le secteur emploie principalement une main d’oeuvre féminine. 75% des ouvriers sont des femmes, mais il y a aussi des hommes, les contremaîtres. Ceux qui mettent les coups de bâton quand ça ne va pas assez vite (et des coups d’autre chose, lorsqu’ils en ont envie).

Les journées sont longues pour les fileuses, du levé du soleil à la tombée de la nuit. Aussi, en été prennent-elles trois repas, seulement deux en hiver, lorsque les journées sont plus courtes. Des repas composés essentiellement de légumes secs et de pommes de terre. Parfois un bouillon lorsqu’elles ont le luxe d’y déposer un anchois, pour le gout, et le sel. Un festin ! Puis comme si la journée n’avait pas été suffisamment reloue, le soir, Continuer la lecture

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Pourquoi les Australiens ne sont-ils pas « chauds comme des lapins » ?

Je vous avais dit que je reviendrais pour vous raconter une histoire drôle. On y est. Aussi, je tiens tout particulièrement à remercier Thomas Austin, sans qui je n’aurais rien à vous raconter aujourd’hui.

  • Thomas Austin, qui est-ce ?

Il s’agit d’un Anglais, membre de la Société d’acclimatation de l’État du Victoria en Australie. Ce brave homme, loin de sa terre natale, s’ennuie. Enclin à la nostalgie, il décide de s’organiser une partie de chasse à l’anglaise pour Noël 1859. Aussi décide-t-il de faire importer des lapins d’Angleterre. Vingt-quatre, précisément. C’est peu, me direz-vous. Pas con, prévoyant, Austin prend bien soin d’éliminer les prédateurs du coin, faucons, aigles, chats…. La vingtaine de bêtes est lâchée -tranquille- dans sa grande (suffisamment pour organiser des chasses) propriété privée. Or, finalement, le soir de Noël, il a la cagne Thomas. Il chasse deux-trois lapins et puis il rentre manger du chapon aux marrons. Comme tout le monde.

  • Mais que font les lapins ?

Après avoir pleuré la mort de certains d’entre eux, les lapins survivants décident de se remonter le moral. Pendant longtemps et plusieurs fois. Bref, ils baisent comme des lapins. Aussi, en 1866, Thomas Austin se retrouve envahi par les petites bêtes anglaises et organise une battue pour s’en débarrasser. Plus de 14 000 lapins ont été tués seulement sur ses terres.

En 1868, 8000 km² de terres agricoles doivent être abandonnées. Les lapins ont Continuer la lecture

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Les sœurs Papin, elles ne sont pas seulement bonnes, elles sont aussi meurtrières

C’est l’histoire d’une histoire pas drôle. Le jeudi 2 février 1933, au Mans. Monsieur Lancelin frétille d’excitation à l’idée de rentrer chez lui pour poser les pieds sous la table. Faut dire qu’il a eu une éreintante journée en tant qu’administrateur … Continuer la lecture 

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