Histoire du tabac et de la cigarette

Pose ta clope, pousse ton cendrier ou range ta cigarette électronique, aujourd’hui je te parle nicotine. Il y a plus d’un milliard de fumeurs sur Terre, alors que les effets néfastes sont reconnus depuis presque deux siècles. Comment en est-on arrivé là ? Voici l’histoire du tabac.

La découverte des Amériques

On estime que la culture du tabac a commencé il y a plus de 3000 ans sur le continent américain. Lors de l’arrivée des Européens sur les terres à partir de 1492, Christophe Colomb raconte que les locaux fument pour se soigner : « ils roulent des feuilles de petum  jusqu’à obtenir une sorte de grand cigare qu’ils appellent tabaco ». Les mecs « brûlent la plante avec du charbon et aspirent la fumée odorante, d’autres utilisent des bâtons creux remplis de feuilles hachées, d’autres encore chiquent ou respirent une sorte de poudre ».

De plus, les amérindiens fument également le calumet, ils y font brûler des mélanges d’herbe, le plus souvent du tabac et du chanvre. Bartolome de la Casas explique que les locaux allument le bout des chalumeaux qu’ils appellent tabacos et aspirent par l’autre bout. Ça provoque soi-disant une sorte de torpeur et d’intoxication qui enlèvent la fatigue. Ils sont démontés quoi.

cigarette

Tout ça, ça plaît bien aux Européens, lorsque Christophe Colomb rentre en Espagne, il fait découvrir le tabac à Charles Quint qui décide de faire pousser une culture à Cuba.

En Europe aussi on fume, mais pas du tabac. D’autres trucs, genre les grecs et les romains sont de grands consommateurs de feuilles d’eucalyptus et de poirier qu’ils fument à la pipe. En Europe, comme aux Amériques, la fumée est utilisée pour soigner, mais aussi pour prier. Bin oui, la prière s’accroche à la fumée et monte au ciel, rejoindre les Dieux, ou Grands Esprits… Comme pour les Taïnos. Continuer la lecture

Share Button

Une nuit au bordel – 1830-1930

fille

Dans un article précédent, je vous expliquais la vie d’une fille dans une maison close, de 1830 à 1930. Du lever jusqu’au repas du soir, elle est avec ses collègues, qui sont aussi ses copines. Elles vivent tout ensemble, et tout est chronométré, le p’tit dej’, la douche, le maquillage, tout. C’est la vie quotidienne dans un bordel. Dans cet article, je vais vous parler de la nuit de prostituée. L’attente, les pratiques, mais aussi les différents hommes. Pour illustrer celui-ci, j’utilise des cartes postales, ou des photos de la même époque. Comme celles d’Auguste Belloc, certaines sont clairement pornographiques et peuvent heurter la sensibilité. Si tas moins de 18 ans, va demander à ta mère.

Les premiers arrivants au bordel

Après le repas du soir, les filles passent au salon. Selon le standing du bordel, il peut y avoir une seule pièce, ou plusieurs, avec des ambiances différentes, des filles différentes, des clients différents. Les prostituées sont vautrées sur des fauteuils, canapé, tapis, chaises, en attendant que le premier frappe à la porte. Et puis HOP, tout le monde se redresse, prend une pose langoureuse et dévoile un peu plus ses cuisses ou ses nichons, le client arrive. Les maisons sont généralement ouvertes de 20h à minuit, ou une heure. Le rush, c’est à 23h !

La première fois

La première fois qu’un homme entre dans un bordel, c’est pas super funky. Mais je vous rassure, lorsqu’une femme y rentre, c’est pas cool non plus, pour différentes raisons. Les tenancières tiennent à ce que leur maison garde une bonne réputation. Aussi, lorsqu’un homme vient pour la première fois, elle doit l’examiner pour savoir s’il n’est pas malade. La syphilis tue un nombre incroyable de prostituées… Et de clients. Aussi, faut-il que tout le monde soit irréprochable… Ou presque. On essaie quoi. Alors la dame prend la bite du monsieur et elle regarde s’il n’y a pas quelques traces de la maladie. Pour te faire une idée, clique ici. Mais t’es pas obligé de cliquer non plus hein, c’est dégueu.

Le problème, c’est que la tenancière, elle n’est pas médecin, bin non, elle est tenancière, alors elle ne connaît pas toutes les formes, les temps d’incubation et autres trucs de la maladie.. Du coup, bin… La syphilis est partout.

Après un examen complet de la bite, l’homme peut alors donner son fric et récupérer ses jetons, comme à la kermesse, pour aller voir les filles. La maquerelle met tout en œuvre pour que le mec soit comblé. Elle lui a demandé ses préférences (la juive, la mineure, la blonde…) et a réuni toutes les filles qui correspondent dans un salon à part. Il ne lui reste plus qu’à s’asseoir, discuter, boire un verre, un deuxième, et choisir la fille avec qui il veut passer un moment.  Continuer la lecture

Share Button