Avorter, les méthodes de l’Antiquité

Aujourd’hui on va faire un petit topo sur l’avortement durant l’Antiquité à Rome mais aussi en Grèce. L’avortement n’est pas interdit par un texte de loi, mais on ne l’encourage pas… L’avortement prive l’homme de décider pour son enfant.Évidemment, il existe des moyens de contraception, mais la plupart d’entre eux sont complètement inefficaces, d’autant qu’on ne comprend rien à l’anatomie ni au cycle de la femme. Du coup, c’est pas super simple quoi… On ne connaît pas la fréquence des avortements, ni le nombre de femmes qui se font avorter, mais on connaît les différents moyens, et c’est déjà pas mal. Je vous laisse les découvrir…

avorter sloman

Avorter : les (mé)connaissances antiques

Le sperme garçon – le sperme fille

Selon Pline l’Ancien, le fœtus se forme à partir du 10e jour de grossesse, certains auteurs pensent 40. Faut dire qu’il est coutume de penser que les garçons se forment plus rapidement que les filles. Parce qu’ils ont un pénis et que le pénis est plus fort que tout. Les auteurs affirment que la semence plus faible et plus humide donne naissance à des filles. Évidemment.

La philosophie, le sperme et de l’éthique

Pythagore ainsi que ses disciples pensent que le sperme est un morceau de cerveau. A l’intérieur de ce morceau de cerveau, il y a de la vapeur chaude. Cette vapeur est l’âme du gamin. Bien. La présence de cette âme c’est aussi ce qui fait que l’avortement est réprouvé. Continuer la lecture

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Messaline, la putain de l’Empire (qu’ils disent)

Aujourd’hui sur Raconte-moi l’Histoire je vous parle d’une femme dont j’ai déjà évoqué les exploits dans les articles sur Julie la Romaine et sur le dieu de l’érection, Priape. Il s’agit bien sûr de Messaline, femme de l’empereur Claude, elle va se faire remarquer pour quelques faits sulfureux. Eh oui, bien que mariée, Messaline n’a pas peur d’embrasser les plaisirs de la chair. Voici son histoire.

mort de messaline

Messaline, une histoire de famille

La meuf, c’est pas une pécore sortie de nulle part qui a réussi dans la vie, c’est pas le rêve américain quoi. Elle est déjà issue de la haute noblesse, Valeria Messalina est la fille de Marcus Valerius Messalla Barbatus et de Domitia Lepida. Elle est donc la petite-fille d’Antonia l’Aînée et l’arrière petite-fille de Marc-Antoine. Enfin, elle est aussi la nièce de Gneius Domitius Ahenobarbus, le père de Néron. Donc Néron est son cousin. Bref, elle vit dans la grande Rome entourée d’hommes de pouvoir.

Le mariage de Messaline

Messaline est née en 25 et en 38 elle épouse Claude. Ça veut dire qu’elle a 13 ans, Claude en a 48. Je vous ai déjà parlé de l’art du mariage à Rome… Rapidement, ils vont avoir deux gamins, Octavie (future épouse de Néron) en 40 et Britannicus en 41. A quinze ans, Messaline a donc deux enfants. Son mari accède au pouvoir en 41. Personne ne pensait ça possible, non pas que Claude ne soit pas intelligent, c’est plutôt qu’il a quelques handicaps, il est bègue notamment. Mais c’est aussi le dernier de la ligne alors à la mort de Caligula, il faut bien quelqu’un pour lui succéder. Et hop sur la première marche du pays. Du moment que Claude devient empereur, la jeune Messaline voit la vie en grand (enfin, encore plus grand !) et compte bien profiter de tous les plaisirs que lui offre la vie. Et notamment les parties de jambes en l’air. Et pas avec son mari. Bin non, lui il est trop occupé avec les soucis de l’Empire. Continuer la lecture

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Le puer delicatus, ou la pédophilie décomplexée dans la Rome Antique

A Rome, la sexualité est bien plus libérée que celle qu’on connaît aujourd’hui. Un homme qui couche avec un homme, ce n’est pas de l’homosexualité, ce n’est pas réprimé, c’est juste : normal. Aussi, un homme qui couche avec un jeune homme, ce n’est pas un vieux pervers, c’est juste : normal. Enfin, un homme qui couche avec un jeune garçon, ce n’est pas de la pédophilie, c’est juste : normal. Oui, oui, vous avez bien lu. C’est normal. Voici l’histoire des pueris delicati. Soit l’histoire des mecs qui couchent avec des jeunes garçons.

L’homosexualité, le sexe entre hommes

Avant que les religions monothéistes s’en mêlent, l’homosexualité c’était pas quelque chose de profondément angoissant pour les gens et les politiques. Bien au contraire. A Rome, on a perdu l’esprit éducatif des Grecs. On ne baise pas un jeune homme pour en faire un bon citoyen, non, on le pécho parce qu’on trouve qu’il a des fesses bien rebondies et un visage d’ange. Bin oui, pas d’hypocrisie. On couche avec qui on veut. Enfin… Si on est un homme. La femme est priée de rester auprès de son mari. Sauf si tout le monde se partage dans la joie et la bonne humeur. L’adultère est réprimé, et pas qu’un peu, en témoignent les vies de Julie et sa fille, Julie

Il y a cependant quelques règles, je vous les avais expliquées ici (le mariage à Rome au IIIème siècle), mais je recommence, pour ceux qui n’étaient pas là. Un honnête citoyen romain ne peut pas tenir un rôle passif. Sinon, c’est la honte. En revanche, il peut être actif. En gros, un mec libre peut sodomiser un esclave, mais pas le contraire, et c’est impossible entre citoyens romains. Bin oui… Ce sont des bonhommes hein, faut pas jouer à ça… Lol.

Sénèque raconte que « La passivité sexuelle est un crime pour l’homme libre, une obligation pour l’esclave, un service pour l’affranchi. »

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Romaines, coquines et adultères de mère en fille : l’histoire des Julie

Salut l’internet, aujourd’hui je viens te parler de deux meufs, deux Romaines. Julie et Julie, les coquines. Bin oui. A Rome, on est pas franchement portés sur les prénoms. Aussi, la première Julie est la mère de la seconde Julie. … Continuer la lecture 

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