Petit Albert : Les astuces magiques pour se faire aimer

Vous connaissez Albert le Grand, on en a déjà longuement parlé. C’est le mec qui donne des recettes pour pouvoir pécho de la meuf, ou garder son mec, ou faire bander n’importe quel bonhomme sur son passage. Bref, c’est de la magie, et c’est assez cool. D’ailleurs, au Moyen Age, ça plaisait déjà beaucoup, Albert a inspiré un grand nombre de… charlatans ? Et ça a donné lieu à un ouvrage, le petit Albert édité en 1668 dont j’ai extrait d’autres astuces magiques.

Dans ma grande générosité, je vous ai aussi ajouté quelques astuces provenant d’autres livres. En bonus. Parce que c’est un peu drôle. Il suffit de cliquer sur les miniatures. 

Comment se faire aimer selon le Petit Albert ?

Comment savoir si une fille est vierge ?

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La Saint Valentin, pourquoi ? Tweetstory.

Salut l’internet amoureux, l’internet célibataire, ou l’internet trop véner. Aujourd’hui c’est la Saint Valentin, et j’avais pas prévu de faire un article. Je ne mange pas de ce pain là. Et puis, en fait, sur twitter j’ai raconté succinctement l’histoire … Continuer la lecture 

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Tromper son mari, le piège à éviter au XIXème siècle

C.Cass 28 février 1868

Les faits :

Nous sommes quelque part en France. C’est un peu vague, mais j’avais pas noté toutes les informations lorsque je travaillais sur ce sujet. Je n’avais pas l’intention d’en faire un article de blog. J’avais même pas l’intention d’avoir un blog. On peut imaginer Rouen, Lille, Bordeaux ou Nice, le résultat aurait été identique.

Monsieur et Madame A et Monsieur et Madame Z sont deux couples super amoureux  quelque part en France. Les familles respectives ont été ravies de marier leurs gosses, la fête et belle et tout le monde il est beau.

Puis un beau jour, Madame A et Monsieur Z couchent ensemble. Continuer la lecture

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L’amour absolu au temps de l’absolutisme [Guest Star Valentin]

Lorsque Marine m’a très généreusement proposé de contribuer à son blog, bref, quand Marine m’a promis la richesse, la notoriété, le Goncourt, la première de couverture dans Grazia et une interview Les Yeux dans les Yeux sur Canal (et il faut bien le dire plein de prostituées aussi…), j’ai longuement hésité. D’une part je ne lis pas trop Grazia (ni les lauréats du Goncourt à vrai dire…) et, d’autre part, ma maman m’a toujours dit que le sexe tarifé c’était pas terrible terrible (n’en déplaise aux 343 salauds). Mais après avoir été menacé de mort par une inconnue arborant un sigle curieux (RMLH), je me suis dit que j’allais participer volontairement-de-mon-plein-gré et apporter ma « pierre à l’édifice » (tsss, l’autre amateur s’est trompé en parlant de dentifrice). Allez, alea jacta est et vive le Rubicon !
 
À l’École de la République, on apprend que la monarchie c’est pas bien car le roi avait tous les pouvoirs. Il suffisait qu’il dise ou écrive sur un bout de papier que c’était son « bon plaisir » pour que toutes ses volontés se réalisent. Il paraitrait même que Louis XIV avait un pouvoir ABSOLU…
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Henri IV

FAUX ! Oui le roi de France dispose d’une grande autorité mais NON il n’a pas TOUS les pouvoirs. Loin de là ! Pour vous prouver ça, je pourrais vous décrire tout le fonctionnement institutionnel de l’Ancien Régime, en vous disant que le roi doit sans cesse négocier avec les membres de son Conseil, ceux des parlements (les tribunaux hein), mais aussi les représentants du « peuple » aux états généraux et provinciaux, mais bla bla bla, on s’en tamponne le coquillard (enfin moi je kiffe mais « Je vous ai compris »). Au lieu de tout ça, je vais plutôt vous raconter un petit épisode de la fin du règne d’Henri IV, qui était tout autant absolutiste que Louis XIV (c’est-à-dire qu’il veut devenir un roi absolu mais il n’y arrive pas et n’y arrivera jamais).
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"Ce salaud de roi me pique ma meuf"

« Ce salaud pique ma meuf »

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Au mois de janvier 1609, Henri IV, alors âge de 59 ans, croise lors d’un bal la jeune princesse Charlotte-Marguerite de Montmorency, dont il tombe éperdument amoureux. Jusques ici tout est normal me direz vous : « on sait très bien que le roi avait une femme mais que ça ne l’empêchait pas d’aller voir ailleurs ! ». Oui oui oui ! Mais là où le bât blesse, c’est que la princesse en question est sur le point d’être fiancée. Ni une ni deux, le roi écrit une petite lettre sympathique à l’heureux élu, Bassompierre, pour lui dire à quel point il serait fâché si les fiançailles venaient à être prononcées :
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