La fessée, de la correction et de l’érotisme

065_001On raconte beaucoup de choses sur les Années folles, mais ce dont on ne parle pas, c’est de la fessée. La pratique érotique de la petite claque sur la fesse était en effet largement mise en avant dans la pornographie écrite, mais aussi photographique. C’est de cela que nous allons rapidement parler aujourd’hui. En plus j’ai trouvé plein de cartes postales érotiques avec des fessées, et si tu ouvres bien les yeux, tu trouveras des dessins de Maxence, que tu peux retrouver sur son tumblr (NSFW). 

 Les vertus médicales, un prétexte ?

C’est pas le tout de prendre plaisir à donner ou recevoir une fessée, depuis l’Antiquité, de nombreux médecins la revendiquent comme curative. C’est à dire qu’elle soigne. Bon… Moi j’pense surtout que les médecins aimaient la donner et qu’ils se cherchent de bonnes excuses, mais en attendant, ça a été pratiqué !

Asclépiade, un médecin grec raconte que les personnes instables psychologiquement, type maniaques, bipolaires…, doivent être fouettées. Pareil pour Sénèque qui explique que la flagellation fait disparaître la fièvre (vraiment, il a dit ça).

Dans le même genre, au Moyen Age, on raconte que la claque sur le cul permet de soigner la « mélancolie érotique », et toutes les sortes de troubles psychologiques. Tu es triste ? Bim. Tu as un peu trop envie de baiser ? Bim. Pas assez ? Bim bim. Tu as trop faim ? Ou pas assez ? C’est pareil. La fessée stimule. Tous les prétextes sont bons !

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 La fesse, zone érogène et érotique

La fesse, c’est joli. La fesse, c’est sexy. Arrondie, rebondie et même plate, tout le monde y trouve son compte. La fesse, c’est aussi érogène. Alors forcément, nombreux sont celles et ceux qui veulent exploiter cette partie du corps lors de jeux sexuels. Continuer la lecture

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Bibliocratie, c’est fini, et dire que c’était le site de mon premier amour (de livre)

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C’est nul ce qu’il se passe hein ? T’es pas au courant ? En fait, moi je crois toujours que c’est une blague. J’ai du mal à imaginer. Personne ne veut suivre le projet Bibliocratie. Quand je dis personne, je ne parle pas de toi, le lecteur sympa. Celui qui soutient les projets cools, même sans savoir si on va atteindre les 100%, même si le livre coûte 15€, soit deux fois plus cher qu’un poche classique. Mais chez Bibliocratie, c’est pas un poche classique. J’veux dire, ce sont des livres faits par les auteurs, et pas par une maison d’édition qui tient à toucher une cible et veut complètement formater l’auteur, ses écrits, son livre pour la cible. Si tu savais le nombre de maisons d’édition qui ont appelé en me disant « c’est super ce que tu fais, on veut travailler avec toi. Par contre, faut pas parler de viol, ni de torture ni de cosmétiques à base de poulet parce que les bobo vegan 25/35 vont pas aimer » bin évidemment, j’ai refusé. Le but c’est pas d’éditer autre chose que ce que je fais deux fois par semaine sur le blog, avec amour et dévotion (oui oui). Le but c’est d’éditer ce que j’aime et ce que tu aimes lire. Au diable les conventions ! Alors j’ai refusé les contrats.

Chez Bibliocratie, c’est pas pareil. Chez Bibliocratie on écrit et on laisse la parole aux lecteurs. Et ça c’est chouette. Quand on parle d’Histoire en balançant du cul, de la torture et une recette de soupe de légumes du XVIIIème, on a besoin d’un site comme Bibliocratie. Un site qui laisse libre. Un site qui rend libre. Continuer la lecture

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Romaines, coquines et adultères de mère en fille : l’histoire des Julie

Salut l’internet, aujourd’hui je viens te parler de deux meufs, deux Romaines. Julie et Julie, les coquines. Bin oui. A Rome, on est pas franchement portés sur les prénoms. Aussi, la première Julie est la mère de la seconde Julie. … Continuer la lecture 

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La vie quotidienne dans un bordel 1830-1930

Après la lecture de Laure Adler, les maisons closes de 1830 à 1930 et de nombreux documents Gallica (notamment 1 – 2 ), j’ai décidé de vous faire découvrir l’univers des bordels. Bin oui. Les putes n’ont pas toujours été … Continuer la lecture 

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