MACL, Marie Antoinette Cocufie Louis, je vous l’assure !

Si tu habites Paris, ou si, comme moi, sombre provincial-e, il  t’arrive d’arpenter tout de même les rues de la capitale, tu as peut-être déjà vu ces quatre lettres sur les façades de certaines maisons.

Qu’est-ce que ça peut vouloir dire ?

Ce n’est ni le nom d’un mec, ni une inscription pour dire que tu es bien arrivé chez ton notaire/dentiste/avocat. Non, ça signifie simplement que la Maison est Assurée Contre L’incendie. Bin, ouais. C’est tout. C’est comme si tu gravais sur ta porte « Je suis à la MAIF », « J’ai bien un contrat chez Axa », ou je ne sais quel autre truc d’assurance. Ça a l’air complètement con, et pour ne rien vous cacher ça l’est un peu.

C’est au XVIIIème siècle que les premières maisons ont été assurées contre les incendies.

À la base, le terme « assurance » c’est un terme de commerce maritime, c’est pour dédommager les accidents occasionnés par les vaisseaux.

Et puis, petit à petit, on le développe à tous les accidents de la vie. C’est difficile à mettre en place, alors pour se faire un peu de bonne pub, les assureurs demandent aux propriétaires de grandes demeures de faire inscrire ces quatre lettres sur leur façade. Tous les nobles et certains bourgeois se retrouvent gravés, mais pendant la Révolution, ça va poser un peu problème…

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Marie-Antoinette Cocufie Louis

À partir des années 1785, quand la colère commence à gronder autour de Versailles et de la royauté, les sans-culottes décident d’utiliser ces lettres et d’en changer le sens. « Marie-Antoinette Cocufie Louis ».Ça fait rire tout le monde, et l’expression va être utilisée partout dans Paris. Continuer la lecture

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Valentin Haüy, ou l’art d’apprendre à lire aux aveugles

Salut l’internet, aujourd’hui je te raconte une histoire qui commence mal. Très mal.

Nous sommes en 1771, tout proche de la place Louis XV (la concorde) (certains disent que c’était en fait Boulevard du Temple). Lors d’une foire, se tient un petit concert animé par des enfants aveugles. Et ils sont mauvais. Très très mauvais. Des couacs partout, tout le temps. En plus, le mec qui s’en occupe n’est pas un personnage sympathique puisqu’il joue des tours à ces mômes. Ce n’est pas leur présence qui attire les clients, mais plutôt les objets dérivés… Il vend des gravures humiliantes des enfants  et une huitaine de vers se moquant des infortunés…. Classe…

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Madame Adélaïde, le torchon brûle à Versailles

Marie Adélaïde est une des nombreuses filles de Louis XV et Marie Leczinska. Son histoire est pour le moins pas banale et je me plais à vous la conter aujourd’hui accompagnée des dessins de Frisotte. Aussi, je vous mets dans … Continuer la lecture 

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Raconte Moi l’Histoire – Concours Marie-Antoinette

CONCOURS TERMINE !

and the winer is

 Merci d’avoir participé et tout. Découvre les réponses et le nom du gagnant en bas de l’article !

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Internet, tu ne le sais pas encore, mais moi j’aime bien tout ce qu’est un peu kitsch. Je suis une fille du moove. Aussi, lorsque je me suis rendue à Versailles il y a quelques jours, je n’ai pas pu résister. J’ai acheté un miroir façon Marie-Antoinette. Elle en avait un comme ça, mais un peu différent genre en porcelaine… Bref, depuis y’a un petit ange qui me murmure chaque jour à quel point je suis belle et douée. Cet ange, tu peux le retrouver -lui ou un de ses copains anges- un peu partout dans le château de Versailles, sur des tableaux, des moulures, des sculptures. Il est partout. Maintenant, il sera aussi sur ton miroir.

(T'as reconnu le serment du jeu de paume hein ? t'as reconnu ?)

Je décide aujourd’hui de  t’offrir ce même privilège, si tu te sens déjà beau/belle/bonne tout ça, tu peux participer pour l’offrir à ta soeur, ton frère, ta mère ou n’importe qui que tu détestes ou que tu aimes. C’est toi qui vois.

Pour gagner, rien de plus simple, il te suffit de répondre à trois toutes petites questions :

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