Mademoiselle Gabrielle, la célèbre demi-femme #Freak

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Les bêtes de foire au XIXème mais aussi au début du XXème siècle, c’était une bonne partie des divertissements des populations. Enfin, surtout aux USA. Mais l’Europe n’est pas en reste, et surtout, de nombreuses personnes qui vont faire carrière aux États-Unis sont nées en Europe, comme Frank Lentini, l’homme aux trois jambes, ou encore Mademoiselle Gabrielle dont nous allons parler aujourd’hui !

Qui est Mademoiselle Gabrielle ?

Gabrielle Fuller est née en 1884 à Bâle, en Suisse. Le nourrisson est parfaitement constitué de la tête à la taille. Et puis, il y a une couille dans le potage. Elle n’a pas de jambe. Pas même un morceau, rien. On dit qu’elle semble avoir été coupée à la scie tant son bas du corps est net (pas comme Johnny Eck qui a des mini jambes atrophiées). En revanche, elle est très bien faite, très jolie, très agréable, avec des beaux nichons et une voix en or. Contrairement à Violetta, une Allemande, Gabrielle a ses deux bras. La suissesse va se faire connaître comme « demi-femme vivante ».

Et pourtant, dans la vie, c’est une vraie femme, entière, indépendante. Elle se déplace à l’aide de ses mains et elle ne veut pas qu’on l’aide ni qu’on la prenne en pitié, enfin elle va se marier (au moins) trois fois. Elle décède en 1958, après avoir connu une longue carrière dans le cirque. Continuer la lecture

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La famille Ovitz, victime d’expérimentations médicales par les nazis

Merci aux nombreux tipeurs, ce mois-ci on bat (encore) un record ! Bonne lecture ! Aujourd’hui je vous raconte une drôle d’histoire, quand je dis drôle, je veux dire pas drôle. C’est plutôt une histoire étonnante, puis horrifiante. La famille … Continuer la lecture 

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La censure facebook, c’est la honte

Bonjour les internets de France, de Navarre et d’ailleurs. Ma page FB a été suspendue pour plusieurs jours (au moins trois), n’hésitez pas à me retrouver pour de folles aventures sur la nouvelle page Raconte-moi l’Histoire – Censure !

A très vite !

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Le bisou sur la bouche, ou l’histoire du roulage de pelle

Les bisous on aime bien ça. Enfin, j’crois. A en croire le nombre de personnes qui se roulent de grosses galoches en public, je suppose que c’est plus un kiff qu’un calvaire. Le bisou sur la bouche, c’est érotique et intime (sauf quand tu es trop bourré en boite) entre amoureux, ou affectueux entre parents et enfants (et on ne va pas en parler). Durant les siècles, de l’antiquité à nos jours, c’était différent. Très différent. Beaucoup de personnes s’embrassaient sur la bouche, différemment, voici les explications !

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Le baiser a toujours fait parti des fantasmes, aussi, je vous glisse dans des liens en rouge des représentations de baisers érotico-pornographiques de tous les siècles (pour ne pas heurter les plus sensibles)

Les plus vieux baisers de l’histoire

Difficile de savoir si les hommes préhistoriques se mangeaient la bouche ou pas, le fait est que l’on a retrouvé aucun signe, aucune peinture ni sculpture mettant en avant deux personnes lèvres contre lèvres. Aussi, les premiers baisers que l’on peut dater ont plus de 3500 ans et sont indiens. Il faut parler des textes védiques indiens, de 1500 avant notre ère, où l’on se « renifle la bouche » entre personnes de sexes opposés. Il existe également des fresques égyptiennes de plus de 3800 ans qui montrent des couples s’embrasser sur la bouche.

Le bisou antique, un bisou entre hommes

Grèce antique : Dans les sociétés où la hiérarchisation des personnes est très importante, le baiser sert à exprimer une idée d’égalité. On n’embrasse sur la bouche que nos semblables. Aussi, en Grèce, les hommes s’embrassent pour se prouver le plus grand des respects. Il semblerait que se soit au temps d’Alexandre le Grand (400 avant notre ère), que le bisou sur la bouche soit arrivé en Grèce, et qu’il soit un emprunt des pratiques Perses. Mais rien de trop trop sûr.

L’auteur et philosophe grec du IVème siècle avant notre ère, Xénophon, met en garde les hommes : faire un bisou à sa femme, ok, mais embrasser un jeune et beau garçon est un danger comparable à une araignée vénéneuse : la tarentule. Il explique que l’homme qui se risque à embrasser un jeune garçon tombe sous son joug et perd toute volonté, tout sens critique. Mais, concrètement, ça ne va pas empêcher les gens de se faire un bisou ou deux lorsqu’ils en ont envie. Et au sein les couples hétérosexuels, dans l’intimité, on se galoche. Continuer la lecture

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