Cannibalisme et religion, l’horreur du siège d’Antioche

Après avoir écrit un article sur le cannibalisme culturel, genre on mange des humains parce que c’est bon et que ça apporte de l’énergie, j’ai décidé d’écrire sur le cannibalisme de survie pendant les croisades. Quand vraiment y’a plus le choix, soit on bouffe la jambe du voisin, soit la notre. Et on a rarement envie de perdre la jambe. Voici donc le cannibalisme lors du siège d’Antioche, illustré par Matendouce.

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Le contexte de croisade

 

En 1078, les Turcs ont pris Jérusalem et bloquent l’accès de la ville aux chrétiens. Du coup, ils font la gueule et se plaignent un peu. Alors, après 20 ans de colère, le pape Urbain II décide d’intervenir. Il veut envoyer des mecs sur place pour libérer la ville. Lol. Les chevaliers du royaume de France, ils en ont un peu rien à cirer des chrétiens d’orient… Ils ne se sentent pas super motivés pour une escapade en Terre-Sainte. Normal. Urbain II est donc obligé de promettre aux chevaliers le pardon pour tous leurs péchés en échange de cette croisade. Du coup, certains prennent le risque de mourir sur le chemin, pendant les combats, ou pendant le trajet de retour pour pouvoir aller au paradis.

Cannibalisme et le pape Urbain

La croisade ne va pas être de tout repos… Le premier siège d’Antioche a lieu entre le 21 octobre 1097 et le 2 juin 1098 lorsque les croisés parviennent à prendre la ville. Mais cinq jours après les Turcs vont tenter de la récupérer et ils vont assiéger les croisés du 7 au 28 juin 1098.

Le siège d’Antioche

En 1098, c’est le siège d’Antioche et c’est pas franchement de la rigolade. Les croisés encerclent la ville, certes ils vont finir par l’avoir, mais il y fait pas bon vivre, il caille et c’est la famine. Un siège, lorsque ça dure quelques jours ça va, mais là, ça va durer d’octobre à juin tout de même. A partir de décembre, il n’y a plus de réapprovisionnement, ou très peu, les chrétiens locaux apportent quelques vivres mais il n’y a pas de quoi faire vivre 10 000 hommes et leurs chevaux. Les croisés doivent avoir envie de bouffer Urbain II et ses idées à la con. Continuer la lecture

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Charles Manson, ses crimes et sa Famille

Aujourd’hui on va parler de vieux cinglés. Le problème, c’est qu’un jour, ils ont été jeunes, et ils ont tués des gens. Pas par erreur, pas par hasard. Non, de vrais crimes organisés. Voici l’histoire de la bande de Charles … Continuer la lecture 

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Les règles, le sang, l’impureté et les religions

On nous apprend de plus en plus que les règles, c’est un truc naturel et normal. Ce qu’on a encore du mal à dire (et à penser) c’est que non, ce n’est pas sale, non la femme n’est pas une bête sauvage et impure. Bin ouais, c’est à cause de l’héritage religieux. J’aime autant vous dire qu’il y a encore du boulot à faire !

Zoom sur les règles selon les trois religions monothéistes principales, à savoir le judaïsme, l’islam et le christianisme, le tout illustré par Pauline Roland

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Le Judaïsme

Les règles ce truc dégueulasse

 

Dans la religion Juive, la perception des règles, c’est pas franchement franchement funky… Il y a cependant deux textes : L’Ancien Testament et le Talmud.

 

L’Ancien Testament :

On distingue deux situations : la nida, dont le saignement a lieu au moment de ses règles menstruelles, et la zava, qui saigne en dehors du cycle normal. Dans l’interprétation du Lévitique, le sang qui s’écoule de la femme est impur, et cette impureté se transmet à son contact. La femme connaît donc une période d’impureté mensuelle de la durée de ses règles environ sept jours.

Bon, ça on a bien compris, c’est pour pas que son mari lui fasse des avances, qu’il tente d’avoir des relations sexuelles, ça permet de réguler les naissances. Mais ce n’est pas tout ! Les juifs vont encore plus loin… La femme ne contamine pas seulement les humains, les meubles aussi…

Bin oui, c’est vraiment impur une femme qui a ses règles, alors si une personne touche son lit, ses vêtements ou encore le canapé ou les coussins sur lesquels elle a osé s’asseoir, celle-ci devra laver ses fringues, prendre un bain, mais malgré tout, la personne restera impure jusqu’au soir…  Continuer la lecture

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Etre mère au Moyen Age, l’éducation, la vie et la mort de l’enfant

Poème d’un troubadour : « Na Carenza, vous qui êtes belle et gracieuse, veuillez donner un conseil à nous deux sœurs (…) D’après votre connaissance, dois-je prendre un mari, ou dois-je rester pucelle ? Et même si cela me plaît, je ne … Continuer la lecture 

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