Les régimes (idiots) au fil des siècles (ou l’histoire du gras)

J’avais envie d’écrire un article sur l’histoire de la raclette, ou encore de la fondue savoyarde, c’est de saison. Et puis j’ai décidé de publier l’histoire du régime. Enfin, non pas l’histoire du régime, mais plutôt, les différents régimes au fil des siècles. Vous allez voir, c’est assez rigolo, mais il faut pas le reproduire chez vous, essayez plutôt de manger équilibré, avec un petit domac de temps en temps hein..

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Par Thorn_bulle

Aujourd’hui, les gens calculent leur IMC et tentent de ressembler à Kate Moss. Soit, peser 37 kilos. En revanche, avant le XXème siècle, être gras c’est à la mode. C’est vrai, ça veut dire que tu as de l’argent pour manger à ta faim (et même plus) et que tu ne souffres pas de maladie grave. Seul problème, l’obésité. Être très gros est considéré dangereux pour la santé depuis toujours, aussi, de nombreux médecins ont prescrits des régimes en tout genre… Il y en a pour tous les goûts.

 Les régimes antiques

Déjà les Grecs faisaient attention à leur ligne et pratiquaient beaucoup de sport, les jeux olympiques ne se sont pas inventés tout seul. En cas de surpoids important, le médecin Hippocrate s’exprime « Ton alimentation est ta première médecine » et il donne des conseils C’est au Vème siècle avant notre ère, et c’est assez… étrange.

Il faut : Dormir sur un lit dur – Rester nu le plus possible – Faire du sport avant de manger – Manger que lorsqu’on est très fatigué – Manger des plats très gras et les assaisonner avec du gras – Manger des aliments secs – Manger peu – Manger une seule fois par jour

Il ne faut pas : Prendre de bain – Boire avant les repas (sauf un peu de vin)

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A Rome, au IIème siècle après notre ère, Soranus d’Ephèse estime qu’être gros c’est être paresseux et inactif, aussi, il donne lui aussi quelques petites astuces pour perdre 50 kilogrammes. Dont certaines s’opposent aux prescriptions d’Hippocrate. Continuer la lecture

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MACL, Marie Antoinette Cocufie Louis, je vous l’assure !

Si tu habites Paris, ou si, comme moi, sombre provincial-e, il  t’arrive d’arpenter tout de même les rues de la capitale, tu as peut-être déjà vu ces quatre lettres sur les façades de certaines maisons.

Qu’est-ce que ça peut vouloir dire ?

Ce n’est ni le nom d’un mec, ni une inscription pour dire que tu es bien arrivé chez ton notaire/dentiste/avocat. Non, ça signifie simplement que la Maison est Assurée Contre L’incendie. Bin, ouais. C’est tout. C’est comme si tu gravais sur ta porte « Je suis à la MAIF », « J’ai bien un contrat chez Axa », ou je ne sais quel autre truc d’assurance. Ça a l’air complètement con, et pour ne rien vous cacher ça l’est un peu.

C’est au XVIIIème siècle que les premières maisons ont été assurées contre les incendies.

À la base, le terme « assurance » c’est un terme de commerce maritime, c’est pour dédommager les accidents occasionnés par les vaisseaux.

Et puis, petit à petit, on le développe à tous les accidents de la vie. C’est difficile à mettre en place, alors pour se faire un peu de bonne pub, les assureurs demandent aux propriétaires de grandes demeures de faire inscrire ces quatre lettres sur leur façade. Tous les nobles et certains bourgeois se retrouvent gravés, mais pendant la Révolution, ça va poser un peu problème…

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Marie-Antoinette Cocufie Louis

À partir des années 1785, quand la colère commence à gronder autour de Versailles et de la royauté, les sans-culottes décident d’utiliser ces lettres et d’en changer le sens. « Marie-Antoinette Cocufie Louis ».Ça fait rire tout le monde, et l’expression va être utilisée partout dans Paris. Continuer la lecture

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