Ravaillac, récit d’un supplice

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Tout le monde sait que le roi Henri IV a été assassiné. Ça s’est passé le 14 mai 1610, rue de la ferronnerie. C’est une petite ruelle sympa pour prendre un coup de couteau. J’aime autant vous dire que tuer un roi, c’est pas une excellente idée… Dans cet article, découvrez l’assassinat du roi, mais surtout [âmes sensibles : s’abstenir] découvrez le récit détaillé des tortures de Ravaillac !

Belle journée pour un régicide

Le 14 mai 1610, le roi Henri IV prépare tranquillement une petite guerre européenne en ravivant les tensions avec les Habsbourg et l’Espagne pour une histoire de succession (c’est toujours pareil à cette époque là…), et il décide de rendre visite à son ami Sully qui se trouve à l’Arsenal. Alors qu’il est pépouze dans son carrosse, un homme habillé de vert le suit depuis quelques mètres, quand soudain, ce dernier saute sur la roue du carrosse et poignarde le roi à travers la fenêtre. Deux coups mortels dans la poitrine d’Henri IV. Couic. Le roi est mort.

L’arrestation de Ravaillac

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Alors qu’il termine d’assener ses coups de couteaux dans la poitrine du roi, Ravaillac ne tente pas de s’enfuir. Et contrairement à Jacques Clément, le mec déguisé en curé qui a tué Henri III, il n’est pas tué sur place. Non non, tranquillement, on l’arrête et on lui prépare une chouette journée de torture.

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Jeanne d’Albret, reine de Navarre et mère d’Henri IV

Aujourd’hui je vous parle de Jeanne d’Albret. C’est une idée du musée Jeanne d’Albret que je vous conseille de suivre sur Twitter, Facebook, mais vous pouvez aussi directement aller au musée à Orthez (c’est encore mieux). Moi, j’ai hâte de m’y rendre. Voici donc l’histoire de Jeanne d’Albret, reine de Navarre et mère du roi Henri IV !

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L’enfance de Jeanne d’Albret

Jeanne voit le jour le 16 novembre 1528, elle est la fille d’Henri II d’Albret et de Marguerite d’Angoulême (la grande sœur de François Ier de France). Son père Henri est roi de Navarre, et à cette époque, ça comprend le Béarn, la Basse-Navarre, mais aussi une grande partie du Sud-Ouest : l’Albret, les comtés de Foix, d’Armagnac et de Bigorre, mais aussi le Périgord, Limoges, le Marsan. Bref, y’a du monde.

Jeanne elle ne va pas vivre dans le Sud-Ouest, non, elle grandit à la cour du roi François Ier. Elle est heureuse, elle mène la grande vie (même si elle est atteinte de jaunisse chronique) et aime particulièrement la politique et les animaux. D’ailleurs, Laurent Frontère,dans son ouvrage nous explique qu’elle possède un perroquet, un écureuil et plusieurs dindes… Mais lorsque le Roi décide de la marier de force, ça va très (très) mal se passer.

François Ier, oncle de Jeanne d'Albret

Le mariage forcé de Jeanne d’Albret

En 1541, tonton François veut marier Jeanne d’Albret au duc de Clèves, Guillaume. Déjà, il a presque trente ans. Elle en a 12, et elle refuse. À l’oral, à l’écrit, avec ses bras et ses jambes, elle s’oppose au mariage, si bien qu’on est obligé de la porter jusqu’à l’autel. On a retrouvé une de ses lettres où elle écrit (sans doute aidée de ses parents)

« Moi, Jeanne de Navarre, continuant mes protestations auxquelles je persiste encore par cette présente que le mariage que l’on veut faire de moi avec le duc de Clèves est contre ma volonté, que je n’y ai jamais consenti, ni ne consentirai (…) » Continuer la lecture

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Lettre d’amour presque charmante d’Henri IV à Gabrielle : les lapins

Salut internet, aujourd’hui on va parler très peu, mais très efficacement. Je te réserve dans ce bref article une lettre d’amour écrite par Henri IV à sa maîtresse Gabrielle d’Estrées. Le thème central n’est pas tellement l’amour, le sexe, ou les retrouvailles… Incroyable ! Non, Henri IV parle plutôt des lapins (connils dans le texte)… A moins que…

 

Charmante Gabrielle-Percé de mille dards
Quand la gloire m’appelle
Sous les drapeaux de Mars
Cruelle départie
Malheureux jour
Que ne suis-je sans vie
Ou sans amour ! Continuer la lecture

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Les grandes eaux de Versailles, l’histoire de la famille Francini

Vous connaissez tous l’histoire de Versailles, Louis XIV qui récupère le pavillon de chasse de son père pour en faire un palais de malade avec une galerie des glaces et des jardins à la française. Oui, les jardins. C’est parfait pour se promener et rouler des pelles à ses maîtresses, aussi Louis XIV va tout miser là-dessus. Il veut de la pelouse, des buis, des fleurs et des fontaines. Oh oui, plein de bassins et de fontaines. Mais déjà depuis Henri IV, les jets d’eau sont à la mode et une famille va s’imposer. Les Francini. 

bain des nymphe

Les origines de la famille Francini

Thomas (1571-1651)

 

Tout commence en Italie, à Florence précisément. Thomas et Alexandre sont deux frères au service des Médicis, ils se font connaître pour leurs compétences en matière de fontaine, bassins et autres trucs avec de l’eau. Aussi, c’est sans surprise qu’ils sont invités par Henri IV en 1599 pour améliorer les jardins et terrasses du château de Saint-Germain-en-Laye. C’est Thomas qui va véritablement taper dans l’œil du monarque avec la grotte de Saint-Germain.

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