Le pénis de Napoléon Bonaparte vendu aux enchères

Pénis de Napoléon

Oui, vous avez bien lu. Il y a presque quarante ans, lors d’une vente aux enchères, un « tendon » de Napoléon Bonaparte a été vendu, mais ce « tendon » a une longue histoire, qui ne cesse de grandir. Et s’il s’agissait du pénis de Napoléon Bonaparte ?

La mort de Napoléon Bonaparte

Napoléon meurt le 5 mai 1821 à Sainte Hélène. Concrètement, le bonhomme n’était plus au top de sa forme, gras, chauve et très malade. En effet, Napo avait un cancer de l’estomac, une tumeur hypophysaire et la maladie de Paget (douleurs et/ou déformations osseuses), rien que ça. On a également retrouvé des traces d’arsenic qui ont fait penser à un empoisonnement, mais concrètement, à l’époque, l’arsenic est partout, et rien ne prouve à 100% ni la tentative, ni l’homicide. On pense surtout que Napo est mort de son cancer. C’est ce que tend à prouver l’autopsie réalisée sur le cadavre le lendemain de sa mort. Le 6 mai 1821.Pénis de Napoléon

L’autopsie de l’Empereur

Le lendemain du décès de Napoléon Bonaparte, il est temps de lui ouvrir le ventre pour voir ce qu’on y trouve. Il n’y a pas moins de 17 personnes autour du cadavre : le docteur Francesco Antonmarchi (le médecin personnel de Napo depuis 18 mois), mais aussi 6 médecins anglais, deux valets de chambre, l’abbé Ange-Paul Vignali et sept autres médecins pour observer. En fait, c’est Antonmarchi qui s’occupe de tout, et il va respecter à la lettre les dernières volontés de Napoléon Bonaparte. A savoir : prélever son cœur pour l’envoyer à son épouse Marie-Louise, et son estomac, pour qu’il soit correctement analysé. Continuer la lecture

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Triangles Roses: les homosexuels dans les camps de concentration

Aujourd’hui et après la lecture de ce livre, dont je vous ai déjà parlé, je vous propose de découvrir les camps de concentration en tant que triangle rose, selon le témoignage de Rudolf Brazda. Jeune homosexuel détenu dans le camp de Buchenwald pour acte contre nature, et récidive.

Attention, présence de nazis dans cet article.

 

Être homosexuel durant les années 1920 et 1930

Rudolf Brazda est né en 1913, ses parents sont tchécoslovaques, mais lui, est né en Allemagne. Son père est mort alors qu’il était gamin, malgré tout, une enfance heureuse. Rudolf, il aime coudre des vêtements. Plus tard il veut être styliste, ou couturier. Mais il y a peu de postes et ils sont réservés aux Allemands, et lui, il ne l’est pas vraiment. Même s’il est né sur le territoire, ça ne compte pas. Peu importe, il va devenir couvreur. Quelques années plus tard, ça va lui sauver la vie.

 La belle vie

brazda_rudolf

Rudolf mène la belle vie, il est heureux, il travaille et il a rencontré Werner. Ils vivent ensemble, officiellement en colocation, officieusement, ils sont amoureux. Et heureux. Et ils n’emmerdent personnes. Ils accueillent souvent des amis chez eux, ou alors, ils vont dans des soirées homosexuelles. En Allemagne, et plus particulièrement à Berlin, les homosexuels peuvent vivre tranquillement, en sécurité et sans être emmerdés par les autorités. Pourtant l’homosexualité est encore interdite par le paragraphe 175.

« § 175 Les actes sexuels contre nature qui sont perpétrés, que ce soit entre personnes de sexe masculin ou entre hommes et animaux, sont passibles de prison ; il peut aussi être prononcé la perte des droits civiques. »

C’est moche quoi. Mais ce n’est pas appliqué. Ou rarement. En revanche, avec l’arrivée du moustachu au pouvoir, tout va changer.

L’idéologie nazie

Pour les nazis, être homo ce n’est pas grave pour la personne, c’est grave pour la race. Ce n’est pas le comportement qui est puni, mais plutôt la conséquence. Bin oui, les homosexuels ne peuvent pas se reproduire, et ça, c’est moyen moyen pour développer et faire perdurer la race des blonds aux yeux bleus. La race biologiquement pure. Les aryens. Parce que bon, un pédé, ça va, mais c’est qu’ça leur paraît contagieux et ils ont peur pour l’avenir de la race. Le plus terrible, c’est Himmler. Ce mec était bon qu’à être enfermé, ironie du sort, il a enfermé les autres. Bref Himmler ne veut pas d’un peuple truffé d’homosexuels, alors il va les traquer pour les faire disparaître. Faudrait pas que tous ses efforts soient anéantis par quelques homosexuels. Et ça commence avec Ernst Röhm, un allemand, un militaire, il sert la patrie. Mais il est homo. Et on n’en veut pas. Alors : couic. Enfin : POUM. L’avantage c’est qu’il était aussi opposé au régime alors, les nazis ont fait d’une pierre deux coups.

Hitler et Rohm

Modification du paragraphe 175

En 1935, le paragraphe 175 du code pénal allemand est modifié et c’est pas en faveur de la liberté et du mariage pour tous.

« § 175 Un homme qui commet un acte sexuel avec un autre homme ou qui se laisse utiliser par lui dans ce but est puni de prison. Dans le cas d’un participant qui, au moment des faits, n’avait pas encore 21 ans, le tribunal peut renoncer, dans les cas les plus légers, à punir. »

Désormais, il n’est plus question d’acte contre nature, à savoir de pénétration anale et d’éjaculation. Un simple acte masturbatoire est également puni. Continuer la lecture

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Isaac Sprague, l’histoire du squelette-vivant #FREAK

Il y a un petit bouleversement au niveau des articles, vous vous attendiez sans doute à celui sur l’homosexualité dans les camps de concentration et c’est normal, c’est bien ce que j’avais annoncé. Sauf que bin les aléas de la vie et la préparation de la réédition des tomes 1 et 2 font que vous avez un article sur Isaac Sprague (il est très bien aussi).

Comme nous l’avons vu dans différents articles, les monstres humains au XIXème siècle et au début du XXème, c’est la grande mode. On aime les exposer et les populations se ruent pour aller les observer. Une femme à barbe, la femme la plus moche du monde, la femme-tronc, la femme-chameau, ou encore l’homme aux trois jambes... Aujourd’hui, je vous parle des hommes-squelettes, ou squelettes-vivants, ils étaient très rares et du coup, très recherchés par les cirques. Des mecs super super maigres. Par super super maigres, je veux dire qu’à l’âge adulte, ils pèsent moins de 20 kg (je crois que mes deux jambes font 20 kg)(enfin, pas loin quoi). En fait, il existe un truc pour calculer le poids de sa jambe, c’est ici.

Découvrez la vie d’Isaac Sprague.

Isaac Sprague qui est-il ?

Isaac Sprague

Isaac Sprague est né aux États-Unis d’Amérique en 1841, le 21 mai, dans le Massachusetts. Il a grandi paisiblement avec sa famille jusqu’à ses 12 ans. Un garçon bien portant, fripon, vigoureux et plein de vie. Et puis lors de sa 13ème année, il y a un truc qui déconne. Isaac mange correctement, mais il maigrit. Un peu, puis beaucoup. A 16 ans, il n’a plus que la peau sur les os. Non seulement il perd de la graisse, mais ses muscles aussi disparaissent rapidement. Il va très vite être contacté par des cirques.

Malgré sa maigreur, Isaac est en bonne santé et est performant puisqu’après avoir épousé Minnie Thomson, il lui fait trois beaux garçons. Avec des gros muscles. En revanche, Isaac Sprague décède d’asphyxie, le 5 janvier 1887, il a 46 ans. Continuer la lecture

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Catherine II de Russie, les amants de la Grande Impératrice

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Catherine II de Russie

Il y a quelques temps, je vous parlais de Catherine II de Russie et de son mobilier coquin, aujourd’hui, après avoir lu ce livre, je vous narre l’histoire de ses amants. Eh oui, mariée à celui qui deviendra l’Empereur, Catherine a entretenu plusieurs relations extraconjugales… La future Impératrice a d’ailleurs eu trois enfants de ses trois amants, et aucun de son époux…

Un mari alcoolique et teubé

Avant d’avoir des relations extraconjugales, il faut un époux. Eh oui, et la pauvre Catherine, elle n’a pas été gâtée.

Pierre-Ulric / Paul III

Pierre-Ulric / Pierre III

 

Un mariage jeune

Sophie Frédérique Augusta d’Anhalt-Zerbst, c’est son vrai nom, est née en Prusse en 1729. A l’aide de sa mère et de son entourage haut placé, la jeune fille, plutôt jolie et bien faite va taper dans l’œil d’Élisabeth de Russie. L’impératrice n’ayant pas d’enfant, elle a adopté son neveu, Pierre-Ulric, pour le mettre sur le trône à sa mort. Et enfin d’assurer sa lignée, Élisabeth veut marier Pierre-Ulric avec Sophie Frédérique pour qu’ils fassent ensemble une ribambelle de gamins, potentiels héritiers du trône. Le 21 aout 1745, Pierre-Ulric épouse alors Sophie Frédérique qui par sa conversion à la foi orthodoxe est désormais appelée Catherine. Elle a 16 ans, son époux a un an de plus. Ils sont jeunes, frais et… ils n’ont pas la tête à « la chose » alors, pour les héritiers, faudra attendre.

L’absence de consommation

L’impératrice Élisabeth ne bouscule pas trop les jeunes mariés, c’est vrai, ils ont quand même un peu le temps. Mais elle s’inquiète car non seulement son neveu ne regarde pas sa femme, mais en plus, il passe le plus clair de son temps à jouer à la guerre. Avec des figurines, avec ses copains. Mais pas avec Catherine… Les années passent, et rien ne s’arrange… A 22 ans, Catherine II de Russie n’a toujours pas vu le petit oiseau de son époux. Elle s’en désole, mais le futur Empereur ne veut pas. Elle ne l’intéresse pas. En revanche, il est intéressé par d’autres femmes. Au grand dam de sa tante.

Les maîtresses

Toute sa vie, Pierre-Ulric va avoir des maîtresses. Mais une va particulièrement poser problème : Élisabeth Worontsoff . Lorsqu’il devient l’Empereur Pierre III, il veut l’épouser. Il veut virer Catherine II, la renier et se remarier… Mais malgré un exil de quelques jours, Catherine II va réussir à revenir au Palais, pour ne plus en partir !

Sergei Saltykov : Un amant payé par l’impératrice Élisabeth

Catherine, chaste, bienveillante, attend sagement que son époux lui reluque le décolleté pour espérer connaître sa première fois, perdre sa virginité qui fait honte à l’Empire et surtout pour remplir son ventre d’un héritier. Mais, ça vient vraiment pas… Alors tata Élisabeth va prendre les choses en main. Elle charge Bestoujeff, de dire à sa nièce qu’on lui accorde le droit d’avoir une aventure, et même qu’on l’oblige un peu quoi. Heureusement, tata Élisabeth est sympa et lui offre un beau gosse.

Sergei Saltykov

Sergei Saltykov

Une première aventure

En 1751, lorsque Catherine rencontre Sergei, son époux est en train de batifoler avec une maîtresse, sous les yeux de tous. Alors la future Impératrice ne se gêne pas pour faire des sourires ravageurs à Sergei. L’ami de Bestoujeff. Mais celui-ci est marié, un mariage d’amour, sincère et tout le tintouin. Ça fait rêver la future Catherine II de Russie. Et puis, un matin, alors qu’elle part à la chasse avec un Boris, elle tombe nez à nez avec Sergei qui lui propose d’aller se promener seul à seul. Et puis, ni une, ni deux, ça se roule des pelles sur la plage et on est à « ça » d’un coït. Mais Catherine refuse. Elle culpabilise ? Elle flippe ? On ne sait pas. Lorsque Sergei raconte son histoire à Bestoujeff, alors celui-ci passe la vitesse supérieure et va raconter à Élisabeth comment Sergei est fou d’elle. Un amour unique. Sincère. Comme son premier mariage… Bref. Catherine va succomber.  Continuer la lecture

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