Irma Grese, la hyène d’Auschwitz

Sur Raconte-moi l’Histoire, j’ai pris l’habitude de dresser des portraits de femmes et d’hommes qui se sont démarqués par leur force, leur courage, leur vie, ou encore parce qu’ils ont fait de la merde mais que c’est un peu drôle. J’aime montrer le positif, l’amour, la joie, le bonheur et le cul aussi hein avouons-le. Bon ok, parfois je parle de torture… Mais aujourd’hui, je vous raconte l’histoire de Irma Grese. Une Allemande née en 1923 et qui s’est faite remarquer durant la Seconde Guerre mondiale. C’est vrai, elle a fait parler d’elle car était une garde SS dans les camps de concentration de Ravensbrück et Auschwitz.

Aujourd’hui je vous parle d’une histoire moche, celle de « la Hyène d’Auschwitz », au centre sur cette photo.

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Qui est Irma Grese ?

Le père de Irma Grese, Alfred, est un ouvrier de laiterie. Sa mère, Berta, est au foyer pour gérer la fratrie de cinq gamins. Trois filles et deux garçons. Globalement, c’est pas la belle vie pour Berta, elle s’occupe des enfants et Alfred en profite pour dilapider la paye dans un bistrot. Faut dire qu’il couche avec la propriétaire… Lorsque Berta l’apprend en 1936, elle décide de boire de l’acide chlorhydrique et elle décède, laissant cinq enfants orphelins et un mari farouchement opposé au nazisme (à cette époque-là, c’est compliqué). A la mort de sa mère, Irma a douze ans. Deux ans après le décès de son épouse, Alfred se remarie. Il ne délaisse pas ses enfants mais il est un peu dépassé par le comportement de sa fille. En effet, en 1938, Irma qui n’est pas bien douée à l’école décide d’arrêter d’y aller pour rejoindre la Ligue des jeunes filles allemandes (Bund Deutscher Mädel). A côté de ça, Irma Grese travaille en tant qu’aide-soignante et tente de devenir infirmière, mais elle n’y parvient pas.

Irma Grese intègre le parti nazi

La Bund Deutscher Mädel, c’est l’aile féminine des Jeunesses hitlériennes. Évidemment, on ne leur apprend pas à être libres et indépendantes… Non, on leur apprend à devenir de bonnes épouses, de bonnes mères et à être bonnes tout court (toute la journée du samedi est consacrée à la gymnastique).

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Pervitine, la drogue des nazis

80993252_oAh les nazis, les camps et la Seconde Guerre mondiale… Il y en a des choses à dire. On parle souvent (et c’est bien légitime) des victimes du nazisme, mais on évoque plus rarement l’armée allemande et encore moins les soldats, les fameux SS. Et pourtant… Dans cet article, je vous parle de la drogue qu’on fournissait en quantité aux soldats pour les rendre plus forts physiquement (mais plus faibles psychologiquement). Découvrez la Pervitin, la pervitine ou encore la méthamphétamine nazie.

La pervitine, un stimulant légal

En 1939, la pervitine est en libre-service en Allemagne. Tout le monde peut l’acheter et sous différentes formes sous le nom de Pervitin. En cachet, en poudre, mais aussi dans du chocolat. En Allemagne, il existe déjà du chocolat au café, dans une petite boite ronde, c’est mignon et pratique. On raconte que les soldats de l’armée de l’air en consommaient beaucoup. Et puis, on décide d’y mettre ensuite de la pervitine. C’est le laboratoire Temmler qui produit la drogue. L’idée c’est de concurrencer le Coca-cola qui est très présent en Allemagne. Les nazis et les Etats-Unis ne sont pas super copains pendant la Seconde Guerre mondiale, alors on cherche une alternative bien allemande. Ce n’est pas (encore) considéré comme une drogue mais plutôt comme un énergisant, du coup tout le monde en prend. La mère de famille fatiguée par ses gamins, l’ouvrier, le poète. Comme le guronsan, le redbull, l’ovomaltine ou le café, la pervitine trouve des clients.

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Les effets de la pervitine sont connus : coupe-faim et sensations d’euphorie et d’invulnérabilité. C’est ce qu’on aime bien pendant la guerre. Le problème, c’est qu’on devient rapidement addict à la pervitime…

 Une armée forte grâce à la pervitine

« L’idée était de transformer de simples soldats, marins et aviateurs, en pantins capables de performances surhumaines. » Otto Rank, médecin militaire Continuer la lecture

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Irena Sendlerowa, elle sauve 2500 juifs

Aujourd’hui je vous présente une femme incroyable au destin incroyable et au courage incroyable. Non mais c’est vrai, c’est rare que je le dise, mais je sais être reconnaissante lorsqu’il le faut. Je vous présente Irena Sendlerowa. Elle a fait sortir plus de 2500 gamins juifs du ghetto de Varsovie. Elle leur a sauvé la vie.

Les liens en rouge peuvent heurter ta sensibilité.

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Qui est Irena Sendlerowa ?

Irena Sendlerowa (née  Krzyżanowska) est originaire de Varsovie, elle a grandi dans une banlieue ouvrière. Son père est médecin, il ne roule pas sur l’or, mais il fait vivre sa famille correctement. Il est engagé dans des actions sociales pour aider les plus démunis et estime qu’il n’existe qu’une seule différence entre les humains : ceux qui font le bien et ceux qui font le mal, sans distinction de race, de religion ou de fric. Sans doute l’altruisme se transmet de père en fille dans cette famille. Née le 15 février 1910, Irena connaît la Première Guerre mondiale et elle sait ce qu’elle veut : être utile. Alors elle devient également médecin. Non, c’est faux, elle apprend la plomberie et la serrurerie. C’est utile, efficace et ça lui permet également d’aider les personnes les moins friquées. Irena épouse Mieczyław Sendler et devient Irena Sendlerowa. Toute sa jeunesse, elle lutte contre toutes les discriminations, dès la fermeture du ghetto de Varsovie elle s’engage au Département de l’Aide sociale à la mairie de Varsovie afin de venir en aide aux juifs. Elle intègre Zegota, la Commission d’aide aux Juifs. Évidemment, cette commission est clandestine, c’est le gouvernement polonais en exil à Londres qui la met en place à distance et le ghetto de Varsovie en a bien besoin…

Le ghetto de Varsovie

Après l’annexion de la Pologne par l’Allemagne, les persécutions des populations juives commencent à Varsovie. Le 1er décembre 1939, tous les juifs âgés de plus de 12 ans doivent porter l’étoile de David. Pas encore jaune mais bleue, sur un brassard blanc. Durant l’hiver 1939-1940, les juifs doivent respecter un couvre-feu, ils ne peuvent plus déménager ni se déplacer avec les transports communs, tous les moyens de communication sont coupés (radio, journaux…) et le courrier n’est ni envoyé ni distribué. Finalement, les juifs n’ont plus le droit de fréquenter aucun des lieux publics.  Continuer la lecture

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Geli Raubal, la nièce (et victime ?) d’Hitler

Geli Raubal

Geli Raubal

En voilà une histoire surprenante. Et dont on ne sait pas grand chose. Ces deux phrases vont résumer l’article, vous n’êtes donc pas obligés de continuer la lecture. Non je déconne, je vais quand même vous donner les quelques de détails qu’on connaît. Pour commencer, il faut savoir que le moustachu, Adolf Hitler, a toujours dit qu’il était marié à l’Allemagne et que de fait, il n’épouserait aucune femme et qu’il n’avait que peu de temps à leur accorder. Pour autant, il est très possessif, voire bien relou. Alors que l’Allemagne croule sous les bombes, il épouse secrètement Eva Braun qui l’accompagne depuis près de 13 ans. Parmi les (peu de) femmes qui ont partagé la vie d’Adolf Hitler, découvrez sa cousine Geli Raubal.


Geli Raubal, la nièce d’Hitler !

Geli Raubal est la fille de la demi-sœur d’Adolf, Angela Hitler épouse Raubal et de Leo Raubal. La grossesse d’Angela est officialisée en décembre 1907, le 23, lors de l’enterrement de la mère du moustachu, Klara. Et la petite fille naît le 08 juin 1908 à Linz, en Autriche. Tout va pour le mieux dans le meilleur du monde, mais alors qu’elle n’a que deux ans, Geli Raubal perd son père. Bin oui, il décède. Et sa mère décide en 1915 de déménager dans la grande capitale Autrichienne, pour trouver du travail. A ce moment-là, Hitler a déjà quitté Vienne pour l’Allemagne. Le tonton a de grandes ambitions du genre conquérir le monde. Aussi n’est-il pas super proche de sa famille et encore moins de sa nièce et de sa sœur à qui il rend très peu visite.

Geli Raubal et Adolf Hitler

Geli Raubal et Adolf Hitler

 

Un beau jour, Geli a 16 ans, la taille fine et les seins qui poussent et elle va rendre visite à son oncle qui est emprisonné à la prison de Landsberg, près de Munich. Le mec a tenté un putsch, mais ça a été un fiasco. En revanche, c’est dans cette prison qu’il va écrire Mein Kampf. Continuer la lecture

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