Mademoiselle Mars, actrice morte d’avoir voulu rester belle

Dans l’article du jour, je vous parle d’une grande actrice du début du XIXe siècle. Il s’agit de Anne Françoise Hippolyte, plus connue sous son nom de scène de Mademoiselle Mars. L’actrice a toujours pris soin d’être belle et de le rester, jusqu’à s’empoisonner…

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Qui est Mademoiselle Mars ?

Anne Françoise Hippolyte est née le 9 février 1779 à Paris. Son père, Jacques Marie Boutet est un acteur de la comédie Française on l’appelle Monvel. Sa mère, Jeanne Marie Salvetat est également comédienne, mais son accent de Cagole méridional, l’empêche de percer dans le milieu. Elle se fait appeler Madame Mars, mais ne va rester que trois ans à la Comédie Française. Chose étrange mais possible dans le milieu des artistes, le couple n’est pas marié et deux ans après la naissance de la future Mademoiselle Mars, Monvel se casse, il épouse une fille, une comédienne suédoise, et ne revient que des années plus tard. Pendant ce temps, Mademoiselle Mars est élevée par son beau-père, Valville, il a ses entrées à Versailles et ça va être bien utile à la jeune actrice. A 12 ans, elle joue déjà à Versailles et au Palais-Royal. C’est le début d’une longue carrière.

Mademoiselle Mars, célèbre actrice

Quatre ans après sa première scène à Versailles, Mademoiselle Mars entre au Théâtre Feydeau, ensuite elle intègre la Comédie Française, et contrairement à sa mère, elle va y rester longtemps. Jusqu’en 1841 ! C’est une excellente actrice, reconnue pour sa beauté mais surtout (et c’est rare qu’on le reconnaisse) pour son talent ! Sur les planches, elle joue la coquette et ne possède aucune rivale à la hauteur de son talent.

Dans ses premières années d’actrice, on la compare à « un pruneau sans chair » tant elle est maigre. On ne remarque que ses grands yeux noirs et son épaisse chevelure brune. On dit que sa voix est rauque et captivante. Sa diction est tellement reconnue qu’elle donne des cours à Elisa Bonaparte. D’ailleurs, elle est l’actrice favorite de Napoléon -le frère d’Elisa. Continuer la lecture

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Photographies post-mortem, étrange pratique du XIXème siècle

Contenu sensible, genre, va plutôt lire l’article sur les bisous si t’aimes pas trop les morts.

La mort, c’est pas drôle, ça fait peur, et ça pue. Au bout de quelques jours, je vous jure que ça pue. La mort, moi j’aime pas trop ça, du coup, j’en parle pas trop ici. Je préfère parler des vivants qui se font torturer, par exemple, c’est plus joyeux, non ? (non). Bref, aujourd’hui, je vous parle de morts qui sont morts.

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 Les photographies post-mortem

Au XIXème siècle, il existe principalement en Angleterre, un peu partout en Europe mais aussi en Amérique du Nord, une pratique très bizarre : prendre les morts en photo. Bin oui, sur chaque photo de cet article, il y a au moins un mort. Je vous laisse jouer à les retrouver. Bien souvent, c’est facile. Dans les familles européennes des années 1800, on procrastine. On remet tout au lendemain. Les photos de famille, celle du papi, du cousin, ou du petit dernier… Lorsque la mort frappe l’un d’entre eux, il n’y a aucune photo à leur image, et ça, ça embête beaucoup les vivants. Aussi, avec l’apparition du daguerréotype en 1839 et du développement de la photographie, il n’y a plus de problème. On rassemble toute la famille, on sèche les larmes, et on fait une belle photographie post-mortem. Chelou hein ?

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A l’époque, la mortalité infantile est très importante. Continuer la lecture

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L’importance et le savoir-faire de la momification en Egypte (et la bite de Toutankhamon)

Quand on pense à l’Egypte, on pense à Cléopâtre, à Astérix et Obélix et aux momies. Enfin, pour moi, ça se passe dans cet ordre là. Dernièrement j’ai parlé de Cléopâtre et de ses perruques ainsi que de la vie … Continuer la lecture 

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Etre mère au Moyen Age, l’éducation, la vie et la mort de l’enfant

Poème d’un troubadour : « Na Carenza, vous qui êtes belle et gracieuse, veuillez donner un conseil à nous deux sœurs (…) D’après votre connaissance, dois-je prendre un mari, ou dois-je rester pucelle ? Et même si cela me plaît, je ne … Continuer la lecture 

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