L’histoire de la perruque, de Cléopâtre à Bonaparte

Alors là, concrètement c’est difficile de faire un lien avec l’actualité. En général, j’essaie de relier mes articles à un petit événement, un fait divers ou un truc qui m’interpelle, m’agace, m’enjoue. Mais là, la perruque. Rien que de lire … Continuer la lecture 

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Le corbeau et le cadavre, ou l’histoire d’un avortement, d’un mec sensible et d’une cinglée

Salut internet, je suis encore allée mettre le nez dans les archives de l’Ancien-Régime, je vous ai trouvé une chouette histoire qui n’est pas chouette du tout. On cause droit de la femme et baston sur l’échafaud.

 

Une sale histoire de viol et d’avortement

Hélène Gillet est une jeune fille fraîche, fertile et pétillante. Genre vraiment. Aussi, durant l’été 1624, un mec fou amoureux d’elle rentre dans sa chambre et la viole. Bon. On est d’accord, c’est une histoire qui commence très mal. Un viol c’est pas rigolol, et pour en rajouter un peu, la malheureuse Hélène tombe enceinte. Putain. C’est un peu la galère. Elle ne dit rien à personne, mais personne n’est dupe.

Le village de Bourg-en-Bresse, qui connaît la châtelaine depuis sa tendre enfance, voit son ventre s’arrondir de jour en jour. Rapidement, tout le monde la soupçonne d’être enceinte, mais elle n’est pas mariée ! Va-t-elle finir fille-mère ? Pendant que les ragots vont bon train, Hélène prend son courage à deux mains, une aiguille et va voir une matrone. Hop, le tour est joué. Le fœtus est enveloppé dans du linge, et Hélène retrouve une vie normale pendant quelques semaines. Les Burgiens, qui ne sont pas des personnes sympas et compatissantes vont prévenir les autorités. La petite Hélène a avorté, et c’est très mal.

Depuis Henri II, c’est pas funky quand on veut avorter. Genre vraiment pas. Que l’enfant soit né, ou encore dans le ventre de sa mère, le faire disparaître c’est la même chose (on va pas rentrer dans le débat de pour ou contre l’avortement). C’est un infanticide, c’est donc la peine capitale. Par contre il faut des preuves. Un cadavre. Continuer la lecture

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François de Montmorency-Bouteville a perdu la tête.

François de Montmorency-Bouteville

« À défaut d’une mort digne, on peut rêver d’une mort noble. »

 

Nous appellerons notre protagoniste François. Né en 1600, le gros délire de François c’est de couper des têtes. Mais pas n’importe lesquelles, seules celles des mecs qui l’emmerdent. Au duel. Mais le duel a été plusieurs fois interdit, genre en 1599, 1602, 1613, 1617, et 1623. Mais que nenni, en 1625, François de Montmorency-Bouteville tue un comte, en 1626 il découpe un comte et blesse un baron. Le Baron de la Frette.

Louis XIII est bien véner’ de voir tous les membres de la noblesse se battre comme des chiffonniers.  Il va charger Richelieu de punir le duel sévèrement puisque l’interdiction n’est jamais respectée. A partir du 2 juin 1626, on coupe la tête de celui qui veut couper des têtes. Bien.

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Urbain Grandier, curé, libertin, condamné à mort.

Urbain Grandier, jeune curé ou abominable sorcier ? Urbain Grandier est considéré en 1634 comme un sorcier diabolique. Pour un curé, ce n’est que peu flatteur. Même s’il prend son état d’ecclésiastique très à cœur dans l’église Sainte-Croix de Loudun, … Continuer la lecture 

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