La torture protestante et les Tudor

Il y a quelques temps, je vous ai parlé de quelques scènes de torture par les protestants, sur les catholiques, à Angoulême.
Aujourd’hui, je vous parle de quelques scènes de torture par les protestants, sur les catholiques, mais pas à Angoulême. Ça se passe en Angleterre, pendant le règne d’Élisabeth I Tudor. C’est la fille d’Henri VIII. Vous le connaissez sous ce visage trop mignon de série télé, mais en fait, il ressemblait plutôt à ça. Déso, j’avais besoin de rétablir la vérité. Ça calme hein ?

On a toujours un peu l’impression que les protestants, ce sont les gentils de l’histoire, genre les chrétiens pas extrémistes, qu’on n’entend jamais et tout. Bon, bin, c’est faux. Ils ont aussi eu leurs petits moments un peu sanglants avec de la torture, des viscères et du sang partout. La Réforme s’est imposée en Angleterre avec violence, et elle s’y est maintenue avec autant d’os cassés et de sang versé.

Par exemple, la peine de mort était prononcée et exécutée contre tous les prêtres catholiques qui entraient dans le royaume d’Elisabeth I. Et tout pareil pour ceux qui refusaient d’admettre que la reine Lili était la chef de l’Église. Le seul crime de catholicisme a tué de nombreuses personnes. Et quitte à tuer du monde, autant les torturer un petit peu. Bin quoi ?

Scène de torture 1

 

A Londres, il existe la prison de Bridewel. A la base, une prison c’est jamais trop funky, bin au XVIème siècle, dis toi bien que c’est pire. On y fout tous les catholiques, qu’ils soient riches ou pauvres et on leur demande de tourner des moulins à blé. Jour et nuit. Il existe une sorte de roulement entre les prisonniers. Aussi, lorsque certains sont trop fatigués, ils prennent des coups de fouet pendant une heure ou deux, et c’est seulement après qu’ils sont remplacés aux moulins.

Vu que ça peut pas durer éternellement, les protestants peuvent aussi faire sortir les mecs de prison, mais franchement, c’est pas plus cool. Voici une première scène.

Tudor 1

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Protestantisme et torture sauvage, ça fait un peu mal

Les dernières fois, nous avons parlé de torture dans le cadre légal. C’est à dire qu’on faisait mal au gens pour obtenir des informations dans le cadre d’une décision de justice, ou pour les sanctionner. Aujourd’hui, c’est pas du tout ça, on va parler de torture sauvage, celle qui te tombe dessus même si tu n’as rien demandé.

Le XVIème siècle

Ca pue un peu comme siècle, surtout sur la fin.

En 1517, déjà, y’a Luther, un moine catholique qui n’est pas très content de son Église. Il va dresser une liste de tout ce qui ne va pas, le principal point, c’est le fric. Les curés s’en mettent plein les poches pour assurer le pardon à leurs paroissiens, et ça ça plaît pas. Finalement, il va refuser de se soumettre à la hiérarchie ecclésiastique, il estime qu’il ne doit se soumettre qu’à la Bible. Il est excommunié, et Luther va créer le protestantisme, en gros, ceux qui veulent réformer l’Église le rejoignent. Et ça commence à faire un paquet de monde. Au début, les catho, ils disent rien, mais au fur et à mesure que l’Église Réformée prend de l’ampleur, ils vont décider de leur couper la tête. Ça reste le moyen le plus sûr de les calmer. Certes. Certains vivants vont se révolter et vont eux aussi couper des têtes, mais celles des catholiques. Enfin, ils ne font pas que couper des têtes, parfois c’est bien plus dégueulasse !

Scène de torture 1

En 1562, les protestants récupèrent Angoulême après des mois à en avoir été chassés. En fait, c’est plutôt un accord

  • Vous avez le droit d’être en ville, mais les catholiques doivent aussi pouvoir y demeurer, et même les curés. Genre, en sécurité et tout hein.
  • Oui oui pas de problème. Sur la tête de l’Évangile, on fera pas de conneries !  Continuer la lecture
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Amour et castration, l’histoire d’Héloïse et Abélard

Je vais vous raconter une drôle d’histoire. Une histoire où on mêle de la torture, du féministe et du sexe. Présenté comme ça, je sais que vous imaginez tous le scénario d’un porno SM avec une dominatrice bien sévère. Mais non, je vous l’ai dit « j’arrête de parler de bite à tout bout de champs ». Nous sommes au XIIème siècle, et c’est l’histoire d’un couple qui se bat pour être amoureux, mais lui est beaucoup trop égoïste, et elle beaucoup trop féministe pour vouloir se marier. Voilà l’embrouille.

 Le contexte

Héloïse, une tête bien pleine et bien faite, d’ailleurs elle est féministe. Bien avant l’heure. Genre il y a une heure pour être féministe. Elle a grandi au couvent d’Argenteuil, mais ça n’a pas suffit pour dompter son sale caractère. La meuf, elle est têtue, et en plus, elle revendique le droit d’être une femme libre. Lol. N’importe quoi.

Abélard, un prêtre réputé et égoïste. Entre le IXème et le XIIème siècle, les évêques s’enrichissent grave, genre les monastères n’ont plus rien, mais les mecs, eux, ils s’en sont mis plein les poches. Par contre, depuis peu après 1130, ils ne peuvent plus se marier. Bin ouais, on peut pas tout avoir. L’avantage, c’est que ces mecs vont enseigner, bin oui, ils ont les moyens de pas faire grand chose. Ils vont créer des écoles qui seront vraiment le point de départ des universités. L’idée c’est de faire de la philo, de la théologie, et en 1102, il y a un mec célèbre. Abélard. On le demande partout.

La rencontre

Fulbert a plein d’argent. Vraiment. Et comme beaucoup de riches, il est extrêmement avare. Aussi lorsque sa nièce lui demande de lui payer des cours de théologie du célèbre Abélard, le tonton Fufu, il refuse. Genre « ça va pas la tête, dépenser autant d’argent, c’est de la folie, va plutôt faire de la couture ». Continuer la lecture

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Sois vierge et tais-toi. Les communautés religieuses au VIème siècle

Aujourd’hui, je vous raconte comment sont apparues les premières communautés religieuses aux alentours de l’année 513. C’est pas compliqué, il faut des femmes (vierges), de la place, une église, et un mec pour dicter les lois. Ça pue un peu le patriarcat. Ça pue un peu tout court en fait.

Césarie et Césaire sont sur un bateau. Ah non.

C’est l’histoire d’un mec qui est évêque à Arles, (Saint) Césaire, et de sa sœur, Césarie, qui est vierge et qui s’emmerde. En fait, Césarie passe beaucoup de temps à l’Église avec certaines de ses copines, du coup, elles n’ont pas le temps de pécho. Et puis, elles vieillissent et décident de vivre ensemble physiquement leur amour pour Dieu. Par physiquement, je veux pas dire qu’elles couchent ensemble en récitant des Pater Noster, non non. Elles veulent vivre sous le même toit. Ni une ni deux, avec les fonds de l’Église, Césaire va faire construire un monastère à Arles et foutre sa sœur et ses copines dedans. Pour ne pas que ça tourne mal, il va indiquer quelques règles à respecter par les 200 pensionnaires. Des règles religieuses, et chiantes. Evidemment.

Les règles de Césaire

Césaire est la première personne à écrire des règles de vie pour une communauté religieuse de femmes, et ce qui lui importe pour les meufs, c’est leur esprit. Il veut qu’elles soient épanouies dans la religion, sans complaisance, mais sans rigidité non plus. En gros, il veut des règles trankil. Mais des meufs vierges et qui la ferment.

 Le noviciat

Le noviciat c’est la période de transition entre la vie laïque et la vie religieuse. Chez Saint-Césaire, la période d’essai est variable. En général, elle dure un an. Or, si la fille est vraiment motivée et fait ses preuves rapidement, en quelques mois ça peut être terminé. En revanche, ça peut durer jusqu’à deux ans pour certaines. C’est la prieure qui décide quand s’arrête le noviciat.

 Le vœu de pauvreté

Césaire a décidé qu’il n’y aurait aucune austérité de bouche, c’est pas le régime sec. Ce qui lui importe c’est que la femme abandonne complètement sa vie et son argent. Bin oui, quand on rentre au couvent, on doit donner tout son argent et ses biens (vêtement personnel, mobilier, bijou) à la communauté Continuer la lecture

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