Les règles, le sang, l’impureté et les religions

On nous apprend de plus en plus que les règles, c’est un truc naturel et normal. Ce qu’on a encore du mal à dire (et à penser) c’est que non, ce n’est pas sale, non la femme n’est pas une bête sauvage et impure. Bin ouais, c’est à cause de l’héritage religieux. J’aime autant vous dire qu’il y a encore du boulot à faire !

Zoom sur les règles selon les trois religions monothéistes principales, à savoir le judaïsme, l’islam et le christianisme, le tout illustré par Pauline Roland

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Le Judaïsme

Les règles ce truc dégueulasse

 

Dans la religion Juive, la perception des règles, c’est pas franchement franchement funky… Il y a cependant deux textes : L’Ancien Testament et le Talmud.

 

L’Ancien Testament :

On distingue deux situations : la nida, dont le saignement a lieu au moment de ses règles menstruelles, et la zava, qui saigne en dehors du cycle normal. Dans l’interprétation du Lévitique, le sang qui s’écoule de la femme est impur, et cette impureté se transmet à son contact. La femme connaît donc une période d’impureté mensuelle de la durée de ses règles environ sept jours.

Bon, ça on a bien compris, c’est pour pas que son mari lui fasse des avances, qu’il tente d’avoir des relations sexuelles, ça permet de réguler les naissances. Mais ce n’est pas tout ! Les juifs vont encore plus loin… La femme ne contamine pas seulement les humains, les meubles aussi…

Bin oui, c’est vraiment impur une femme qui a ses règles, alors si une personne touche son lit, ses vêtements ou encore le canapé ou les coussins sur lesquels elle a osé s’asseoir, celle-ci devra laver ses fringues, prendre un bain, mais malgré tout, la personne restera impure jusqu’au soir…  Continuer la lecture

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Les bonnes manières lors du mariage au XIXème siècle

Dans la vie en société, faut toujours faire attention à bien se tenir. Genre, tu rotes pas à table, t’insultes pas ta mère et tu portes pas des chaussettes avec des tongs. C’est comme ça la vie en société… Il y a des règles, des règles qui changent selon les époques, selon les événements. Aujourd’hui on va parler des bonnes manières à respecter lors de son mariage au XIXème siècle et au début du XXème. Faut faire attention, ça pue le sexisme.

 Les époux

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Alala, la vie est belle, l’amour va fêter une nouvelle victoire, celle d’un mariage ! C’est beau, c’est cool, c’est bref. Pour se marier faut savoir se tenir correctement. Mesdames, tant que vous pouvez, fermez-là. Vous méritez pas de vivre. Messieurs, fermez-là aussi, mais c’est pour mieux faire les choses en douce. Ah bin, ça fait pas rêver hein.

La femme

Petite chose jolie mais fragile et teubée comme ses pieds. C’est souvent ainsi qu’on qualifie la jeune femme au XIXème siècle. La baronne Staffe nous explique que pour son mariage, il faut être jolie mais pas trop, se faire remarquer mais pas trop, parler mais pas trop, et surtout pas trop fort, être entourée d’amies, mais pas trop non plus, parce que les amies ça fait trop de bruit. Surtout les filles, elles se sautent au cou, rigolent bien plus fort que ce que le veut la décence. Et puis c’est tellement agaçant une voix de femme… La future mariée doit porter un robe blanche, mais pas trop. Non, je déconne, elle doit porter une robe blanche, parce qu’elle est vierge. Si elle ne l’est pas, elle ne mérite pas de se marier. Elle porte également un voile en tulle et une couronne de fleurs. Sauf si elle a plus de 40 ans

Sauf lorsqu’elle porte un costume traditionnel, genre en Auvergne.

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L’homme

Le jeune homme, lui, il porte un chapeau haut et noir, il est élégant et puis il fait ce qu’il veut après tout, il est assez grand pour s’occuper de lui ! Évidemment, s’il est respectueux, c’est mieux. Une des seules choses qu’il doit faire avant le mariage, c’est de rompre avec ses maîtresses, jeter les présents, les courriers ou autres photographies de ses anciennes conquêtes et éventuellement d’aller voir une prostituée pour se libérer de toutes tensions superflues. Bin oui, on le sait, un homme n’arrive pas puceau à son mariage. Continuer la lecture

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Cadine, le sport, les fesses et le napperon (concours)

Cadine

Si vous ne connaissez pas Cadine, c’est que vous ne me connaissez pas bien. Et surtout, vous n’êtes pas trop présents sur les réseaux sociaux. Mais je peux comprendre que vous ayez une vraie vie, moi je peux pas, j’ai un blog. Aussi, sur twitter et facebook, je poste régulièrement cette photo. C’est Cadine, le beau gosse aux fesses dures comme du béton délicatement posées sur un napperon. Cette photo c’est un peu ma motivation. Ma raison de vivre. Quand j’ai pas d’inspiration, je vais sur Gallica et je la regarde, puis j’en regarde d’autres de cet athlète.

Quelques infos importantes sur Cadine : Ernest Cadine est né en 1893, dès son plus jeune âge, il s’amuse à jeter des cailloux le plus loin possible avec ses copains. Jusque là, c’est un gamin normal, on ne peut pas se douter qu’il va devenir champion olympique. J’ai un peu spoilé mon histoire, mais de toute façon, elle va être très courte. Je sais que ce que vous attendez tous, c’est de participer au concours. En grandissant, Ernest se laisse pousser les muscles, genre vraiment. Il devient mécanicien et s’entraîne quotidiennement. A 18 ans, il participe au Championnat de Paris, il termine troisième de sa catégorie (poids moyens) et arrache 75 kg d’un bras, 90 kg des deux bras et jetant 125 kg des deux bras. Normal tsé. Enfin, en 1914, vu que la vie n’est douce pour personne, il part au combat, au 39ème régiment d’artillerie. Alors la guerre c’est pas cool, et c’est pas qu’il s’en fout hein, mais il aime se changer les idées pendant ses jours de repos. Aussi, à la caserne, il soulève des pneus, ou des roues de wagon. Lorsque la guerre se termine, victoire, il continue de s’entraîner et parvient à jeter 91 kg à un bras. On était à 75 kg avant la guerre.Cadine

En 1919, il termine premier au Championnat de Paris. En 1920, il devient champion olympique dans sa catégorie mi-lourd, mais concrètement, il devient bigboss parce qu’il soulève et jette plus que les mecs de la catégorie lourd. Champion. Continuer la lecture

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La fessée, de la correction et de l’érotisme

065_001On raconte beaucoup de choses sur les Années folles, mais ce dont on ne parle pas, c’est de la fessée. La pratique érotique de la petite claque sur la fesse était en effet largement mise en avant dans la pornographie écrite, mais aussi photographique. C’est de cela que nous allons rapidement parler aujourd’hui. En plus j’ai trouvé plein de cartes postales érotiques avec des fessées, et si tu ouvres bien les yeux, tu trouveras des dessins de Maxence, que tu peux retrouver sur son tumblr (NSFW). 

 Les vertus médicales, un prétexte ?

C’est pas le tout de prendre plaisir à donner ou recevoir une fessée, depuis l’Antiquité, de nombreux médecins la revendiquent comme curative. C’est à dire qu’elle soigne. Bon… Moi j’pense surtout que les médecins aimaient la donner et qu’ils se cherchent de bonnes excuses, mais en attendant, ça a été pratiqué !

Asclépiade, un médecin grec raconte que les personnes instables psychologiquement, type maniaques, bipolaires…, doivent être fouettées. Pareil pour Sénèque qui explique que la flagellation fait disparaître la fièvre (vraiment, il a dit ça).

Dans le même genre, au Moyen Age, on raconte que la claque sur le cul permet de soigner la « mélancolie érotique », et toutes les sortes de troubles psychologiques. Tu es triste ? Bim. Tu as un peu trop envie de baiser ? Bim. Pas assez ? Bim bim. Tu as trop faim ? Ou pas assez ? C’est pareil. La fessée stimule. Tous les prétextes sont bons !

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 La fesse, zone érogène et érotique

La fesse, c’est joli. La fesse, c’est sexy. Arrondie, rebondie et même plate, tout le monde y trouve son compte. La fesse, c’est aussi érogène. Alors forcément, nombreux sont celles et ceux qui veulent exploiter cette partie du corps lors de jeux sexuels. Continuer la lecture

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