Fellation, l’histoire d’une pratique universelle

La pipe, c’est chic. Enfin, ça rime. Presque. Comme vous l’avez compris, aujourd’hui on va parler de sexualité, et tout particulièrement de rapport bucco-génital. La fellation. Y’a pas de doute, c’est une pratique universelle ! Le seul doute qu’on a, c’est : depuis quand ? Il existe de nombreuses peintures rupestres à caractère sexuel, oui, de nombreuses. Il y a même des objets en forme de bite. Pas des sextoys, plutôt des idoles. Dans son livre l’histoire de la fellation, Thierry Leguay fait référence à un dessin d’Altaï, une personne à genoux en face de l’autre… Mais de là à déduire quoi que ce soit… Les premières vraies preuves se trouvent en Égypte antique… Et pour le coup, c’est explicite !

Attention, tous les liens en rouge sont à caractère pornographique.

La pipe antique

Égypte antique :

Vous voulez savoir si Cléopâtre pratiquait la fellation ? Attendez, je vais vous le dire, mais d’abord, parlons des dieux, et des déesses. Tout particulièrement d’Osiris. Osiris, roi des morts, pauvre homme, a été tué par son petit frère, Seth. Puis découpé. L’histoire ne s’arrête pas là, sa femme, Isis, qui est aussi sa sœur, compte bien rendre la vie à Osiris. Pour cela, elle cherche ses membres partout, elle retrouve tout. Tout, sauf sa bite. La bite du dieu a disparu, sans doute avalée par un poisson. Heureusement, Anubis va créer un phallus artificiel. Mais il faut lui donner vie. Quoi de mieux qu’une petite pipe pour redonner vie à un homme ? ET PAF. Osiris est vivant, Isis est contente. Et la fellation fait partie des symboles de la renaissance en Égypte !

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Aussi, vous imaginez bien que les Égyptiens ne vont pas se priver. Les prostituées ayant pour spécialité la fellation portent du rouge à lèvre. Ainsi, on les reconnaît facilement. On sait que le job sera bien fait.

Enfin, oui, vous l’attendez tous, Cléopâtre a été surnommée « Cheilon » qui signifie « grosses lèvres », ou encore « Meriochane » « bouche ouverte », car elle aurait pratiqué des pipes sur plus d’une centaine d’hommes de garde. En une nuit. Les légendes à son propos vont bon train !

Grèce antique :

Autre continent, autre ambiance. Si la pipe est presque reconnue d’utilité publique en Egypte, en Grèce, ce n’est pas le cas. Pas du tout. La fellation est taboue. Enfin… C’est un tabou dans le couple marié. Continuer la lecture

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Les Adamites, les naturistes au service de Dieu

Aaaah, vivre à poil… Certains en rêvent, d’autres le font… La nudité est devenue un problème avec la religion, avant ça, on pouvait vivre nu ou presque nu sans avoir de problème particulier. Aujourd’hui, tu laisses apercevoir un bout de téton, et on te classe direct dans le rang des cagoles salopes. Je vous présente aujourd’hui les Adamites, encore appelés Adamiens ou Turlupins, selon les siècles. L’idée c’est de vivre à poil. Bon, ils vont se faire péter la gueule au XVème siècle, mais faut avouer qu’ils n’étaient pas tous franchement honnêtes.

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Les Adamites : origines

 

Au IIème siècle, une première communauté naturiste fait parler d’elle. Les adeptes se font appeler « les Adamites» et l’idée c’est de retrouver l’homme dans l’état de nature tel que l’était Adam au moment de sa création. La principale chose qu’ils retiennent, c’est qu’Adam était à poil, et qu’il était bien. La philosophie des Adamites s’inspire du mode de vie d’Adam et Eve, dans le jardin d’Eden. En gros, il ne faut pas se marier, faut pas non plus avoir de meuf, parce que sans le péché de cette godiche de Eve, ça ne se serait jamais produit. En revanche, il est possible de coucher avec des filles hein, on peut même se les partager entre hommes. En vrai société communiste, les Adamites partagent les biens et les femmes. C’est un peu comme pour se remercier d’avoir rétabli la vie originelle. Bin voyons…

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Il faut l’avouer, certains adeptes étaient chastes et continents, ils refusent de tomber dans le péché de la chair. Continuer la lecture

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Ella Harper, femme-chameau et bête de foire

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On parle très souvent des femmes-singes, comme Julia Pastrana, mais plus rarement des femmes-pingouins… Ça ne va pas s’arranger aujourd’hui, car je vais vous parler de la femme-chameau.

 Ella Harper

Ella Harper est née à Hendersonville dans le Tennessee, au début des années 1870… Probablement avant 1873, mais, nous ne sommes pas très surs. A cette époque là, les échographies n’existent pas… Aussi, qu’elle ne fut pas la surprise de ses parents de constater que la petite Elle Harper a les genoux montés à l’envers…. A la place de se plier vers l’avant, ils se plient vers l’arrière. Voyez vous-même.

Il est très difficile de marcher uniquement sur les pieds dans ce cas, la maladie s’appelle : recurvatum. Aussi, Ella Harper préfère-t-elle marcher à quatre pattes. Plus facile, plus d’équilibre, mais moins normal… La petite fille est moquée, évidemment, puis envoyée dans un cirque, où elle va faire fortune ! Non, je déconne. Les personnes qui l’emploient vont faire fortune. Ella, en plus d’avoir des jambes cheloues, elle est exploitée. Son petit surnom au boulot ? « the camel girl » la femme-chameau…

The Camel girl

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Durant son passage au cirque Nickel Plate de WH Harris, elle était un peu la star du spectacle, bin, oui, à force, les femmes à barbe, la femme-serpent ou le mec à trois jambes, on les connaît, mais là, c’est une femme chameau ! Continuer la lecture

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Photographies post-mortem, étrange pratique du XIXème siècle

Contenu sensible, genre, va plutôt lire l’article sur les bisous si t’aimes pas trop les morts.

La mort, c’est pas drôle, ça fait peur, et ça pue. Au bout de quelques jours, je vous jure que ça pue. La mort, moi j’aime pas trop ça, du coup, j’en parle pas trop ici. Je préfère parler des vivants qui se font torturer, par exemple, c’est plus joyeux, non ? (non). Bref, aujourd’hui, je vous parle de morts qui sont morts.

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 Les photographies post-mortem

Au XIXème siècle, il existe principalement en Angleterre, un peu partout en Europe mais aussi en Amérique du Nord, une pratique très bizarre : prendre les morts en photo. Bin oui, sur chaque photo de cet article, il y a au moins un mort. Je vous laisse jouer à les retrouver. Bien souvent, c’est facile. Dans les familles européennes des années 1800, on procrastine. On remet tout au lendemain. Les photos de famille, celle du papi, du cousin, ou du petit dernier… Lorsque la mort frappe l’un d’entre eux, il n’y a aucune photo à leur image, et ça, ça embête beaucoup les vivants. Aussi, avec l’apparition du daguerréotype en 1839 et du développement de la photographie, il n’y a plus de problème. On rassemble toute la famille, on sèche les larmes, et on fait une belle photographie post-mortem. Chelou hein ?

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A l’époque, la mortalité infantile est très importante. Continuer la lecture

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