Le Roi Dagobert, le pouvoir, les femmes et l’Eglise

Le jeune roi

Le bon roi Dagobert, est le petit fils de la terrible Fredegonde, tu sais, celle qui a tué toute sa belle-famille ? Et le fils de Clotaire II, surnommé, le Roi de Fer. Avec un héritage familial pareil, on a de quoi flipper un peu de Dagobert. Et pourtant, bien au contraire, Dagobert est un roi sage, rationnel et un remarquable administrateur ! Enfin, il perd un peu la tête pour pécho de la meuf parfois quand même.

Clotaire II nomme son fils roi d’Austrasie en 623 alors que celui-ci n’a que 15 ans. Et puis, en 629, à la mort de Clotaire, Dagobert récupère la Bourgogne et la Neustrie, ne laissant à son frère Charibert qu’un petit territoire, l’Aquitaine. Et encore, c’est parce qu’il n’avait pas le choix. Dago a même fait assassiner son oncle, Brunulphe, parce qu’il tentait de se faire une place dans le royaume.

Maître de son territoire

Dagobert gouverne depuis Paris, il est entouré d’une équipe pas franchement funky, mais super efficace : le Neustrien Dadon, l’Albigeois Didier, Wandrille ou encore Éloi. L’idée, c’est d’avoir un territoire uni et unifié avec une vraie politique administrative (c’est-à-dire qu’il ne faudrait pas que les impôts ne soient pas prélevés partout et qu’on manque d’argent). Aussi, à la mort de Charibert, les Basques ont récupéré un morceau de territoire Gascon. Ni une, ni deux, Dagobert envoie une armée pour les écraser. Sans pitié. C’est un succès. Continuer la lecture

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