Blaise Ferrage, le violeur des montagnes

Salut l’internet de France, de Navarre et de partout ailleurs, aujourd’hui on va parler histoire du droit avec une histoire de la région toulousaine qui fait froid dans le dos (même en plein été).

Blaise Ferrage est un jeune homme de 26 ans, un peu rustre, c’est vrai. Il habite à Cescau en Couserans, sa famille y a des terres, lui il est maçon — en attendant de recevoir l’héritage de son père et de reprendre l’exploitation agricole. C’est un petit personnage, mais il est très musclé et possède la barbe et les cheveux hirsutes, il est toujours recouvert de charbon et a une démarche animale. Il fait un peu peur en fait, c’est pourquoi il a toujours été célibataire. Malheureusement pour les familles des alentours, lorsque Ferrage ne répare pas les habitations, il s’occupe à des activités bien moins légales qui vont faire de lui une légende du crime.

Les faits sordides

On l’a compris, le mec se rapproche plus de l’animal que de l’homme, autant physiquement que dans ses actes…

Lorsqu’il s’ennuie, Blaise viole des jeunes filles, des petites filles aussi, souvent.

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De la chrysalide à la reconnaissance : Journée des droits des femmes

Le 8 mars c’est la journée des droits des femmes, tu sais, c’est le jour ou les gros rigolos disent, « Fais pas la vaisselle aujourd’hui, tu la feras demain » et offrent un livre de cuisine/paire de chaussures à leur meuf en se tapant la cuisse et se fendant de rire. C’est vrai, c’est super drôle. Quoi ? J’ai pas l’air de rigoler ?

J’ai décidé de revenir sur un épisode de l’histoire de France, et de l’histoire des droits des femmes.  Aujourd’hui je vous parle d’un petit village dans le sud de la France à la fin du XIXème siècle. On entend les cigales, et certaines ont mal au dos, et aux mains et sont sous-payées.

Les fileuses de soie de Ganges

Dans les années 1850, l’industrie de la soie est importante, surtout à Ganges, ce petit village de l’Hérault. Le secteur emploie principalement une main d’oeuvre féminine. 75% des ouvriers sont des femmes, mais il y a aussi des hommes, les contremaîtres. Ceux qui mettent les coups de bâton quand ça ne va pas assez vite (et des coups d’autre chose, lorsqu’ils en ont envie).

Les journées sont longues pour les fileuses, du levé du soleil à la tombée de la nuit. Aussi, en été prennent-elles trois repas, seulement deux en hiver, lorsque les journées sont plus courtes. Des repas composés essentiellement de légumes secs et de pommes de terre. Parfois un bouillon lorsqu’elles ont le luxe d’y déposer un anchois, pour le gout, et le sel. Un festin ! Puis comme si la journée n’avait pas été suffisamment reloue, le soir, Continuer la lecture

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