Henri II a la bite tordue (maladie de Lapeyronie)

Je vous ai parlé dans un précédent article de l’accouchement difficile (très difficile) de Catherine de Médicis pour ses jumelles. Et pour cause, il a fallu découper une des jumelles dans le ventre afin de sauver la deuxième. C’est moche. Alors qu’avec une césarienne, on sauvait les deux (merci le progrès). Catherine de Médicis et Henri II, ont eu dix gosses et neuf grossesses, et pourtant, c’était pas gagné. Henri II a la bite tordue (vraiment tordue).

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Henri II et Catherine, le couple prometteur

Le 28 octobre 1533, alors que le futur Henri II épouse Catherine de Médicis, on se dit que la royauté a encore de beaux jours devant elle. C’est vrai. Elle est plutôt classe, issue d’une bonne famille, c’est la nièce du pape Léon X. Ça en jette non ? (non)(enfin, à l’époque, si). C’est clairement pas le grand amour entre les deux jeunes mariés, mais c’est pas tellement ce qu’on leur demande non plus. Tant qu’ils font bonne figure devant la populace et la cour et qu’ils font des gamins mâles pour la succession de la couronne, ça passe. Sauf que des gamins, ils n’arrivent pas à en avoir. Et c’est pas faute d’essayer. Un an après le mariage, toujours pas de mioche. Deux ans après, c’est pas mieux. En 1536, que dalle. Bin mince. Il y a bien un truc qui cloche… Et si le couple royal était stérile ? Avant de tirer des conclusions hatives, Henri II et Catherine de Médicis vont tenter des choses pour y remédier. Entre méthodes de grand-mère et superstition à la con, je vous le dis direct : rien ne marche.

Les remèdes inefficaces

Catherine de Médicis va appliquer tous les conseils qu’on lui donne. Tous. Même les plus idiots.

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Tout d’abord, pour savoir si une femme est fertile, au XVIe siècle, il existe une méthode infaillible à base d’ail. Non, je déconne, c’est complètement WTF comme méthode, mais assez simple à réaliser. Pour cela il faut :

  • un vagin
  • une gousse d’ail
  • un peu de temps

L’idée c’est d’insérer la gousse d’ail dans le vagin et d’attendre douze heures. Continuer la lecture

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Grossesse et accouchement en Egypte antique entre science et religieux

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Sur le blog, on aime bien parler de sexe, mais aussi des conséquences. Genre, les gamins. Aussi, vous ai-je déjà parlé de la grossesse durant la Rome Antique, le Moyen-Age et l’Ancien Régime. Aujourd’hui, on s’en va découvrir les secrets des accouchements de l’Egypte antique.

Les dieux protecteurs de la grossesse et l’accouchement

 

Avant de tomber enceinte, il est important de s’assurer de la fertilité de la femme. Bin oui, un homme ne peut pas être infertile, dites pas n’importe quoi. Seule la femme a des faiblesses. Pour être bien certain que la femme possède un utérus chaleureux, il faut faire appel à la déesse Hathor : c’est la meuf qui gère la maternité et la fertilité.

Il existe aussi une sorte de test de grossesse égyptien, bon, ça vaut ce que ça vaut, mais vaut mieux le tenter au printemps.

Le principe est simple, il suffit de lacer de l’orge et du blé dans deux sacs de toile avec du sable et des dattes. Ensuite, la nana vient chaque jour y pisser dessus. Si c’est l’orge et le blé qui germent, elle enfantera ; si c’est l’orge qui germe en premier, ce sera un garçon ; si c’est le blé ce sera une fille. En revanche, si rien ne germe, pas de gamin !  Continuer la lecture

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