Le dentifrice médiéval et écoresponsable

L’hygiène, c’est important. C’est vrai, on est pas des cradingues. Une douche de temps en temps et un brossage de dents, ça peut pas nous faire de mal. En revanche, ce qu’il y a dans nos dentifrices et dans nos … Continuer la lecture 

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Perceval le Gallois, ce n’est pas qu’un gros con

Pourquoi Perceval est con ? Et pourquoi ce n’est pas de sa faute ?

Au moyen âge, les légendes sont super importantes. Elles stimulent l’imagination et te balancent une bonne dose de morale en pleine face. Des légendes, il y en a plein, mais la plus connue est celle du roi Arthur, de la Table Ronde et de la recherche de Graal. Eh oui, parce qu’en fait, Merlin, il n’a jamais vraiment existé. Pareil pour Arthur, Guenièvre, Lancelot et Perceval.

 

Si nous connaissons tous, ou presque, la version moderne des chevaliers de la Table Ronde à travers Kaamelott, aujourd’hui je vous propose de découvrir la version médiévale de la vie de Perceval le Gallois. Finalement, on se rend compte qu’il n’est pas aussi teubé qu’on peut le croire (non, je déconne, mais il a des circonstances atténuantes).

Une mère poule, et une enfance un peu pourrave

Selon la légende de Chrétien de Troyes, la mère de Perceval, dont on ignore le prénom, a décidé de changer de vie le jour où son mari, le roi Pellinor de Listenois et ses fils, Tor, Lamorat de Galles, Agloval, et Dornar, ont été tués. Ils étaient tous de valeureux chevaliers, mais bon, ils sont morts. Alors valeureux, OK, mais résistants, je ne sais pas.  Continuer la lecture

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« Si à 50 ans t’as pas de livre d’Heures, t’as raté ta vie » La notion de temps au Moyen-Age

Au Moyen-Age, pas de Rolex, pas d’agenda gmail, pas de rendez-vous dans 6 mois chez l’ophtalmo. Non. Les mecs n’ont pas la même perception du temps que nous. L’année s’organise en fonction des saisons, des fêtes religieuses et des signes astrologiques (viens trouver le tien, selon les Heures d’un diocèse de l’est de la France) et surtout, grâce aux livres d’Heures.

La notion de temps au Moyen-Age

La journée des clercs :

Une journée classique est régulée par les sonneries des cloches des églises ou des monastères.

À minuit, les matines (tu sais, la chanson Frère Jacques ? Dormez-vous ? Dormez-vous ? Sonnez les matines, sonnez les matines dingdingdong) (de rien), à 3 h, les laudes, prime vers 6 h, puis à 9 h, c’est la tierce, sexte à midi, none à 15 h, vêpres vers 18 h et enfin, complies à 21 h. Entre chacune de ces cloches, les mecs prient, des trucs différents. Un coup on sanctifie la nuit, ensuite on rend grâce à dieu pour le jour qui se lève, et puis à midi on célèbre le Christ sur la croix… On s’occupe quoi.

L’année des paysans :

Seuls les clercs guidés par leurs prières ont une notion du temps très claire. Les paysans, eux vivent avec le soleil, le temps et les saisons. Ils représentent 9/10ème de la population. C’est pas rien. Pour eux, tout est cyclique : il fait très froid, il fait un peu chaud, il fait très chaud, il fait un peu froid. Et puis ça recommence, indéfiniment, jusqu’à la mort. La nature donne aussi de bons indices. En hiver, il n’y a rien. On laboure et on sème. Au printemps, ça pousse et on chasse. En été, on moissonne, et lorsque c’est l’automne, on termine les récoltes tardives (maïs, raisin…) et on stocke.

Des calendriers peuvent être gravés sur les avants de certaines cathédrales (Amiens, Chartre, Paris, Reims, Saint-Denis ou Senlis) sous forme de signes astrologiques et de représentation des activités saisonnières. Sinon, toutes ces informations sont inscrites dans les Livres d’Heures, que seuls les mecs qui ont du fric peuvent se payer. Ceux qui savent lire, les aristo et riches bourgeois.

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