
Louis XV, il est à peu près tout l’opposé de son grand-père Louis XIV. C’est vrai, il veut vivre un peu plus tranquillement, genre pas de bain de foule youpitralala chaque semaine, il a déplacé son bureau pour pouvoir voir … Continuer la lecture
Louis XV, il est à peu près tout l’opposé de son grand-père Louis XIV. C’est vrai, il veut vivre un peu plus tranquillement, genre pas de bain de foule youpitralala chaque semaine, il a déplacé son bureau pour pouvoir voir … Continuer la lecture
Salut les internets mondiaux, aujourd’hui, je vous raconte des extraits de vie. C’est pas tout le temps drôle, ça l’est même rarement, aussi, voici le premier article sans blagues pourraves (elles reviennent jeudi, vous en faites pas). Auguste Fourès est … Continuer la lecture
Si tu habites Paris, ou si, comme moi, sombre provincial-e, il t’arrive d’arpenter tout de même les rues de la capitale, tu as peut-être déjà vu ces quatre lettres sur les façades de certaines maisons.
Ce n’est ni le nom d’un mec, ni une inscription pour dire que tu es bien arrivé chez ton notaire/dentiste/avocat. Non, ça signifie simplement que la Maison est Assurée Contre L’incendie. Bin, ouais. C’est tout. C’est comme si tu gravais sur ta porte « Je suis à la MAIF », « J’ai bien un contrat chez Axa », ou je ne sais quel autre truc d’assurance. Ça a l’air complètement con, et pour ne rien vous cacher ça l’est un peu.
C’est au XVIIIème siècle que les premières maisons ont été assurées contre les incendies.
À la base, le terme « assurance » c’est un terme de commerce maritime, c’est pour dédommager les accidents occasionnés par les vaisseaux.
Et puis, petit à petit, on le développe à tous les accidents de la vie. C’est difficile à mettre en place, alors pour se faire un peu de bonne pub, les assureurs demandent aux propriétaires de grandes demeures de faire inscrire ces quatre lettres sur leur façade. Tous les nobles et certains bourgeois se retrouvent gravés, mais pendant la Révolution, ça va poser un peu problème…
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À partir des années 1785, quand la colère commence à gronder autour de Versailles et de la royauté, les sans-culottes décident d’utiliser ces lettres et d’en changer le sens. « Marie-Antoinette Cocufie Louis ».Ça fait rire tout le monde, et l’expression va être utilisée partout dans Paris. Continuer la lecture
Voici l’histoire d’une femme, Asia Noreen, aussi appelée Asia Bibi, elle a une quarantaine d’années, elle est mère de famille de cinq enfants, et elle est condamnée à mort pour une petite phrase. Et encore, on est même pas sur qu’elle l’ait vraiment prononcée.
Asia est chrétienne, elle vit au Pakistan. C’est un peu bizarre comme idée, sachant qu’au Pakistan, il n’y a qu’une seule religion reconnue, l’Islam. Tout le reste c’est mal.
Un jour, alors qu’Asia Bibi boit de l’eau dans une source du village, des femmes l’interpellent et lui demandent de partir. Désormais, l’eau est haram, c’est-à-dire qu’elle est impure. Bin, oui, juste avant, la chrétienne en a bu. Il s’agit d’une source réservée aux musulmans. Les castes, tout ça…
Asia est un peu véner, elle ne supporte pas ce rejet, aussi, elle explique qu’en montant sur la croix, Jésus-Christ est mort pour l’humanité, mais qu’a fait le prophète Mahomet pour elles, et l’humanité ? Rien du tout. Les femmes du village vont voir l’imam pour expliquer la situation, genre, « t’as vu ce qu’elle a dit ? Putain, elle a osé quoi, quelle connasse. ». L’imam va porter plainte.