Les cons ça ose tout : l’histoire de François Reichelt

 Aujourd’hui est un grand jour. Oui m’sieurs dames. Un grand jour. Déjà parce que je sais désormais intégrer des vidéos sur le blog, et que quand même, c’est un peu classe. Autre chose, j’ai jamais autant rigolé en travaillant un article. Genre vraiment. Pourtant c’est pas une histoire drôle, le mec est mort. Et la mort c’est pas drôle. Sauf parfois. Je remercie Gallica et la Revue Aérienne  pour ce bijou. Voici l’histoire de François Reichelt.

Un mec normal, en apparence

Frantz Reichelt est né en 1878 à Wegstädtl (actuelle République Tchèque), le mec décide de partir mener la grande vie en France. Un peu comme Victor Lustig (comme quoi, la Tour Eiffel…). En 1900, il s’installe à Paris et il devient tailleur pour dames à Opéra.Il gagne correctement sa vie et a le temps de consacrer du temps à sa passion. L’aviation. C’est le début, et c’est à la mode malgré les nombreux accidents. D’ailleurs, le kiff de Frantz, c’est de travailler les tissus pour tenter de mettre au point une sorte de parachute. Dès 1910, il y consacre beaucoup de temps. Il va jusqu’à utiliser les mannequins de son atelier pour faire des expériences. Mais attention, ils s’agit de mannequins factices qui ne font pas le poids d’un vrai humain. Un peu comme Kate Moss.

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La tour Eiffel a été vendue. L’histoire de Victor Lustig

Victor Lustig est né en 1890, au sein de l’Empire austro-hongrois. Son père, un célèbre entrepreneur, est rapidement élevé au rang de bourgmestre. La famille a du fric, Totor va intégrer les meilleures écoles, son père veut qu’il soit avocat. Bon, c’est vrai, c’est bien d’être avocat à Dresde hein, mais ça le branche pas des masses à Victor, il veut vivre le mec. Aussi à 19 ans, il quitte le domicile parental pour aller à Paris.

Les trottoirs parisiens

Il n’a pas d’argent, mais il est plutôt mignon, alors il va en jouer. Il va pécho des meufs qui vont l’entretenir un petit peu, et puis il va en mettre d’autres sur le trottoir (liens putes de rue). Bin oui, faut bien gagner sa vie m’sieurs dames. Évidemment, mettre des filles sur le trottoir, c’est pas très sympa, mais les problèmes vont venir de ses concurrents parisiens qui refusent qu’on leur pique le marché. Aussi Victor doit fuir, laissant femmes et trottoirs parisiens. Il va partir aux États-Unis ! Continuer la lecture

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