Ivan le Terrible, règne de la torture et de la terreur

Ivan le Terrible, ou Ivan IV de Russie, c’est pas un mec super rigolo. Il a des tendances bipolaires et paranoïaques et si quelqu’un l’emmerde, il le tue. Tu me diras, c’est quand même le plus efficace pour arrêter de se prendre la tête. Découvrez l’existence de ce drôle de personnage (quand je dis drôle, je veux dire pas très drôle en fait).

 Les tortures d'Ivan le Terrible

L’enfance sanglante d’Ivan le Terrible

Si Ivan n’est pas un garçon équilibré, c’est parce que concrètement, il a eu une enfance de merde. Ivan est né le 25 août 1530, et il était temps qu’il arrive. Ses parents avaient vraiment besoin d’un héritier. Son père Vassili III meurt alors qu’il n’a que trois ans. C’est donc sa mère, Hélène, qui prend le pouvoir le temps qu’Ivan soit en état de le faire. Genre, qu’il ait perdu toutes ses dents de lait et qu’il ait un peu de poil sous les bras. Sauf que c’est pas si simple, tout le monde veut le pouvoir, surtout les nobles russes : les Boyards. Alors, petit à petit, Hélène et les proches du pouvoir éliminent tout le monde autour d’Ivan, histoire que personne ne puisse contester ou revendiquer le pouvoir.

Ses oncles vont être emprisonnés, pour les plus chanceux. Les autres seront tués. Tout se met en place, mais malheureusement, les choses vont mal tourner. Malgré toutes les précautions prises, la mère d’Ivan décède. Empoisonnée. Merde. C’est dommage pour le gamin mais c’est une aubaine pour les fils de plâtre qui veulent le pouvoir. Ivan a huit ans, ses parents sont morts et il peut à chaque instant les rejoindre au paradis des Russes. Le pouvoir est divisé en trois le temps qu’Ivan puisse prendre ses fonctions : Chouïski, Glinski, Bielski gèrent le territoire, c’est un peu la terreur et surtout, ils ne veulent pas lâcher le pouvoir et son prêts à tuer Ivan le Terrible. C’est un peu flippant comme contexte de vie quotidienne pour un gamin. Soit tu finis par avoir peur de tout, soit tu prends les devants et tu tues tout le monde. Bin, Ivan le Terrible va faire les deux.

Pendant son enfance, il a pour loisirs de torturer des animaux (il crève les yeux des oiseaux, éventre des chiens et les jette au dessus d’une muraille pour entendre leurs os se casser), il demande aussi des exécutions sommaires ou encore il fout le feu a des villages. Continuer la lecture

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Fête des Fous, l’ancêtre du réveillon du premier de l’an

Mais au fait, le réveillon de la Saint-Sylvestre ou du Premier de l’an, comme vous préférez, c’est quoi ? Pourquoi ? Comment ? L’année dernière, je vous expliquais qu’en réalité, ce qu’on fête le 1er janvier (approximatif) c’est la circoncision de Jésus Christ. Oui oui. Durant une grande partie du Moyen-Age, le Premier de l’an était le premier mars, ou pour Pâques. Aujourd’hui, je vous raconte comment on fête cette circoncision au Moyen-Age : c’est la fête des Fous, autrement nommée : la fête des Innocents (qui ne le sont pas), ou sous-diacres (comprendre saouls-diacres).

Fête des fous

 La fête des Fous : c’était quand ?

La fête des Fous peut être célébrée soit le jour après Noël, soit le premier janvier, ou encore pour l’épiphanie. Les mecs, ils sont super souples sur les dates. Lors de cette fête, les domestiques devenaient les maîtres, les maîtres des domestiques, et les ecclésiastiques : des poches à vinasse. On rigolait bien au Moyen-Age ! Cette fête a perduré durant de longs siècles. Les premières traces datent du Xème siècle, et les mecs se sont battus pour essayer de la faire disparaître en 1255, 1441 et au XVIème siècle. D’abord en vain, puis ça a fonctionné…

 La fête des Fous : une drôle de cérémonie

Juste après Noël, donc, lorsque les journées sont courtes et qu’il caille sa mère, la populace a besoin de distractions, la fête des Fous se déroule dans une chapelle, une église, une cathédrale et même dans les monastères. Tout le monde se déguise, il n’existe plus de différence entre les curés, les évêques, les paysans et les autres.

Fête des fous

Tout le monde se grime, se déguise, picole et danse. On raconte qu’on ripaille directement sur l’autel, du boudin, de la saucisse et du pinard. On joue aux dès, aux cartes et on roule des pelles à tout le monde. Les mecs chantent même des obscénités. On rigole quoi. Continuer la lecture

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We can do it : l’histoire d’une affiche (pas) féministe

We can do it, célèbre affiche que l’on voit partout. Elle symbolise aujourd’hui le féminisme, la force, l’indépendance, la femme. Mais c’est loin d’avoir toujours été le cas. Découvrez dans cet article sa véritable histoire.

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 L’industrie de guerre : KEEP ‘EM FIRING !

L’affiche a été concue en 1943. Les années 1940, c’est pas la franche rigolade dans le monde (indice 1)(indice 2). Pour ceux qui sont nuls en conflits mondiaux, depuis 1933, son arrivée au pouvoir, Hitler casse les roubignoles à tout le monde et a pour mission d’exterminer la moitié du monde. Les Américains, ils sont pas trop d’accord, du coup, ils se mêlent au conflit pour venir en aide à l’Europe et à l’humanité. En revanche, le Japon s’est planqué du coté des nazis. Aussi, le 7 décembre 1941, les Japonais font une frappe surprise à Pearl Harbor, à Hawaï. Chez les américains quoi. Bon, les ripostes vont être terribles… Et pour cela, il faut qu’aux Etats Unis d’Amérique, les mecs partent faire la guerre et que les nanas fassent vivre le pays. Terminé les feignasses, bougez-vous le cul, rendez-vous dans les usines, et pas pour faire du tricot. On veut des armes, des protections et encore des armes.

Keep 'Em firing !

Diverses affiches viennent motiver les employé(e)s : Le slogan est Keep ‘Em Firing ! (pour qu’ils puissent continuer à tirer !) Et elles sont assez drôles. Enfin, drôles… Continuer la lecture

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Roxelane, l’esclave devenue épouse de Soliman le Magnifique

Aujourd’hui on va parler de l’Empire Ottoman, mais on va y aller mollo, parce que concrètement, on n’y connaît rien (moi en tout cas). Pour une introduction dans le monde de Soliman le Magnifique, le Sultan le plus important de la Renaissance, je vous propose de vous intéresser à son épouse. Roxelane. Esclave devenue sultane, voici son histoire.

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Roxelane : la vie avant le palais

Avant de devenir la femme de Soliman, Roxelane en a un peu bavé dans sa vie. Un peu. Elle est originaire de Ruthénie, un pays chrétien qui correspond grosso modo à l’Ukraine actuelle. Alors que c’est une jeune fille, elle est enlevé par des Tatars. Ca n’a rien à voir avec les bébés grenouilles, il s’agit d’un peuple turc et musulman. Suite à des petites querelles centenaires à propos de territoires entre les musulmans et les chrétiens, il arrive que certains Tatars tuent des familles entières, enlèvent les gosses et en font leurs esclaves. C’est le cas de Roxelane. En 1520, alors que Soliman devient sultan, il est coutume de lui créer un harem avec les plus belles meufs de tous les coins du globe. Roxelane est jeune, jolie, et est surnommée la Rieuse. C’est une prétendante parfaite et surtout un joli cadeau pour Soliman.

Le harem de Soliman le Magnifique

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Le harem, c’est pas la grosse fiesta, mais c’est pas le bagne non plus. Je veux dire par là que les filles sont plutôt bien soignées. Même si considérées comme des utérus sur pattes, ou simples objets de décoration. Bin oui, pour la considération de la dame, c’est pas encore le bon siècle (d’ailleurs, c’est quand ?). Continuer la lecture

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