« Moi, porter les cornes, ça me fout les boules », l’histoire du cocu le plus véner de l’histoire de France

Personne n’est jamais content content d’être cocu-e, c’est vrai, savoir  son loulou, sa puce, sa moitié, son ou sa compagne partager le lit d’un-e autre, c’est généralement un flop pour l’ego. Sauf exception, par exemple, lorsque ta femme couche avec le Roi et devient sa maîtresse officielle. Dans ce cas, la famille touche tellement de fric pour laisser le Roi assouvir ses désirs que les proches en arrivent à oublier le nom de ladite maîtresse. C’est classique, c’est comme ça sous l’Ancien-Régime.

Mais il existe au XVIIème siècle un époux amoureux et un peu têtu qui n’acceptera jamais que sa femme lui échappe pour le roi, c’est l’histoire de Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin. Soit, le Marquis de Montespan.

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La Renaissance Italienne, ou l’art subtil d’étrangler sa meuf

Il était une fois un monsieur qui s’appelait Côme Premier. Si tu veux avoir l’air cool, tu peux dire Cosimo de’ Medici en te caressant les cheveux et en jetant un regard torride à ton écran. Moi je fais ça quand je commande des pizzas, j’aime bien. Quand je parle de Renaissance Italienne aussi. Côme Premier a été duc de Florence en 1537 puis grand-duc de Toscane. Classe. Il n’avait pas du tout vocation à l’être, mais un parent éloigné, Alexandre de Médicis, est mort sans héritier. Quelle aubaine !

Pour ne pas connaitre le même sort en faisant passer le pouvoir à une autre dynastie, Cosimo va épouser Éléonore de Tolède et construire une famille. En même temps qu’il prend place dans son duché en Toscane, il investit l’utérus de sa femme et lui fait 9 bambins. Oui, neuf. Dans le même utérus. Continuer la lecture

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Le savon ça pique et l’eau ça mouille, ou l’histoire de la (mal) propreté

Se doucher, c’est important. Événement quotidien du Français lambda (hors adolescent mâle en pleine crise), le bain garanti une fraîche odeur d’aisselles d’au moins quelques heures. Aujourd’hui je vous explique le rituel mal-propreté des Toulousains (mais on peut généraliser à … Continuer la lecture 

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De la chrysalide à la reconnaissance : Journée des droits des femmes

Le 8 mars c’est la journée des droits des femmes, tu sais, c’est le jour ou les gros rigolos disent, « Fais pas la vaisselle aujourd’hui, tu la feras demain » et offrent un livre de cuisine/paire de chaussures à leur meuf en se tapant la cuisse et se fendant de rire. C’est vrai, c’est super drôle. Quoi ? J’ai pas l’air de rigoler ?

J’ai décidé de revenir sur un épisode de l’histoire de France, et de l’histoire des droits des femmes.  Aujourd’hui je vous parle d’un petit village dans le sud de la France à la fin du XIXème siècle. On entend les cigales, et certaines ont mal au dos, et aux mains et sont sous-payées.

Les fileuses de soie de Ganges

Dans les années 1850, l’industrie de la soie est importante, surtout à Ganges, ce petit village de l’Hérault. Le secteur emploie principalement une main d’oeuvre féminine. 75% des ouvriers sont des femmes, mais il y a aussi des hommes, les contremaîtres. Ceux qui mettent les coups de bâton quand ça ne va pas assez vite (et des coups d’autre chose, lorsqu’ils en ont envie).

Les journées sont longues pour les fileuses, du levé du soleil à la tombée de la nuit. Aussi, en été prennent-elles trois repas, seulement deux en hiver, lorsque les journées sont plus courtes. Des repas composés essentiellement de légumes secs et de pommes de terre. Parfois un bouillon lorsqu’elles ont le luxe d’y déposer un anchois, pour le gout, et le sel. Un festin ! Puis comme si la journée n’avait pas été suffisamment reloue, le soir, Continuer la lecture

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