L’histoire et la lutte contre le Sida

 Le gay syndrome

Tout commence aux Etats-Unis en 1980 Trois jeunes hommes homosexuels sont touchés par une forme rare de pneumonie. Le 5 juin 1981, les Centers for Disease Control d’Atlanta vont déclarer d’autres cas, sur des jeunes patients homosexuels. Bin merde… 15 jours après 31 cas identiques sont recensés. On ne sait pas ce que c’est, seulement une déficience immunitaire. On va l’appeler le « gay syndrome », ou GRID (Gay Related Immune Deficiency). Et puis on va lancer des recherches et à la fin de l’année 1981, on sait que la maladie est sexuellement transmissible, mais pas seulement. Le sang est aussi un moyen de transmettre la maladie. Du coup, les homosexuels ne sont pas les seuls touchés, on compte également les utilisateurs de drogues injectables (UDI) et les personnes transfusées.

En 1982, la maladie prend une ampleur mondiale et des chercheurs de nombreux pays s’unissent pour trouver des réponses. En France, la maladie est observée chez des hémophiles transfusés. Il semblerait que ce soit un virus.

Le sida

C’est le scientifique Bruce Voeller qui va utiliser pour la première fois le nom AIDS (Sida en francais). Après des mois de recherches, les chercheurs peuvent montrer le lien de causalité entre le virus et la maladie qu’on nomme « Lymphadenopathy Associated Virus » ou LAV, qui deviendra VIH-1. On travaille aussi sur le dépistage, ne pas attendre avant d’être pris en charge, même si concrètement, on a pas les moyens de lutter. On fait aussi des recherches sur des chimpanzés. Continuer la lecture

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Aktion T4, ou les soins psychiatriques selon les nazis

La psychiatrie avant le XXème siècle, c’était un peu compliqué. Dans la première moitié du XXème siècle, la psychiatrie va connaître un tournant. Faut dire qu’on fait la différence entre un handicapé physique/et ou mental et une personne atteinte de maladie mentale (les fous). C’est un progrès. En 1937, le terme d’asile disparaît. Désormais, les foufous sont enfermés dans des « hôpitaux psychiatriques ».

Depuis les années 1930, c’est l’heure de gloire des eugénistes. Ce sont ceux qui bossent sur les gènes, l’idée c’est pas de modifier les gènes pour rendre l’homme meilleur, mais presque. En tout cas, afin de pas prendre de risque pour l’efficacité de la race, ils vont mettre en place des programmes de stérilisation contrainte. Si déjà les cinglés peuvent pas se reproduire, c’est pas mal.

Avec le régime nazi qui se met en place quelques années plus tard, et la Seconde Guerre mondiale, j’aime autant vous dire qu’il fait pas bon être malade mentalement en Allemagne mais aussi partout en Europe.

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