Il était une fois, le droit commercial d’Henri IV à la banqueroute.

Sexy  Jean-Baptiste Colbert!

Du XVIème au début du XVIIIème siècle.

Avant Henri IV, il ne se passe franchement pas grand-chose, on échange peu en interne, encore moins à l’international, aucune politique commerciale n’est vraiment nécessaire. Il existe cependant des droits de douane aux frontières avec les péages et  tonlieux. Face à la montée en puissance des cités Italiennes et du commerce anglais, le royaume va se doter d’une politique douanière protectionniste.

Le mercantilisme apparaît au XVIème siècle. L’idée est simple : on accumule les métaux précieux Picsou n’a rien inventé, on défend bec et ongles l’économie nationale face à la concurrence étrangère et enfin on limite les importations à l’aide d’une réglementation du commerce, d’un fort contrôle douanier et on cherche des débouchés pour nos exportations : il faut vendre à l’étranger notre pinard et nos tissus.

  • Des débuts difficiles.

Barthélémy de Laffemas, ministre d’Henri IV à la fin du XVIème siècle, tente de mettre en place un protectionnisme en faveur des fabrications nationales, manufactures et tissus principalement,  dans le but de limiter les sorties d’or du territoire. Quelques années plus tard, le duc de Sully lui succède et souhaite limiter les importations alimentaires. Pour cela, il relance l’agriculture qui, selon lui, doit être capable de nourrir le royaume. Ces tentatives audacieuses resteront sans résultat.

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