L’histoire du papier toilette, du torche-cul au PQ

Aujourd’hui nous allons parler excréments et nous allons parler papier toilette. Oui, c’est pas classe, mais l’élégance n’est pas de rigueur ici. En revanche, l’histoire et l’évolution le sont. Asseyez-vous bien confortablement. Il ne s’agit pas d’un article sale, enfin… J’ai fait ce que j’ai pu. Pauline Roland, l’illustratrice, ne m’a pas aidé !

 

 Le papier toilette antique

En Grèce

Bon, en Grèce antique, les mecs s’essuient rarement les fesses. Ou alors, ils le font avec les doigts, les vêtements ou des cailloux lisses. Dans l’une de ses satires sociales, Aristophane explique qu’il faut trois pierres raboteuses ou quatre pierres polies pour s’essuyer. Il raconte aussi que les personnes issues des couches les plus aisées peuvent utiliser les feuilles du poireau.

Le plus dégueulasse, c’est quand même les fringues. J’veux dire, le Grec (ou la Grecque) se poste entre deux chemins ou dans des latrines publiques, il fait son affaire et ensuite utilise sa chemise pour se nettoyer. Or, il va garder sa chemise toute la journée, voire plus. Alors pour peu qu’il ait un transit rapide, il peut avoir besoin de sa chemise plusieurs fois par jour. Concrètement, ça ne sent plus la lessive à la fin de la journée.

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