Phryné, la prostituée sauvée par sa poitrine

Aujourd’hui je vous raconte une histoire qui parle de seins, oui, le dernier article racontait une histoire de pénis, et celui d’avant l’histoire du soutien-gorge, mais que voulez-vous, nous avons une réputation d’infidèles à tenir. Aussi, vais-je vous raconter l’histoire de Phryné, une prostituée sauvée par ses nichons.

Phryné : qui est-elle ?

Phryné est née à Thespies, en Béotie (une carte) au IVème siècle avant Jésus Christ. En vrai, elle ne s’appelle pas véritablement Phryné, ça c’est un petit surnom qui signifie « Crapaud ». Non pas qu’elle soit laide, ou qu’elle ressemble à une grenouille, bien au contraire. En fait, c’est parce qu’elle avait le teint un peu jaune. C’est pas sexy, mais ça n’a pas posé problème dans sa carrière. Son vrai nom c’est Mnésareté, qui signifie : qui se souvient de la vertu. 

Jose-Frapp-Phryne

Après avoir grandi en Béotie, elle décide de partir faire carrière à Athènes. Et ça va plutôt bien marcher pour elle, elle va rapidement se faire une place au milieu des artistes et gagner beaucoup d’argent. D’ailleurs, on raconte que c’est elle qui a servi de modèle pour la célèbre sculpture de Praxitèle : Aphrodite de Cnide. Phryné est une hétaïre, une escort-girl antique.

La prostitution

L’hétaïre, ce n’est pas une simple prostituée, la meuf que tu croises dans un lupanar ou en bord de route. Non. C’est une prostituée de haut rang. En gros, lorsqu’un homme fait appel à ses services, ce n’est pas pour une pipe rapide, ou un coït malmené, enfin, ça peut être ça, mais pas seulement. Continuer la lecture

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Hans et Sophie Scholl, frère et sœur guillotinés par les nazis

Aujourd’hui on parle de la douce époque de la Seconde Guerrre mondiale. Je fais très rarement des articles sur cette période là. Je manque d’humour. De recul aussi, peut-être. Mais j’ai eu très envie de vous présenter Hans et Sophie Scholl, frère et sœur, ils ont défié le régime nazi et puis couic. La guillotine. Ils y sont passés tous les deux, avec leur ami Christoph Probst, selon un procès dont la légalité est discutable. Mais bon, si on ne peut pas exécuter ses ennemis comme on veut hein… Y’a plus d’liberté ! Voici leur histoire.

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L’ambiance du Troisième Reich

L’ambiance ? Bin, ça pue grave. C’est le Troisième Reich, l’idée c’est que le régime nazi met tout en œuvre pour contrer une éventuellement révolte du peuple, aussi, faut endoctriner la jeunesse allemande. Plus tu leur fous des idées de merde dans la tête quand ils sont jeunes, moins tu as de chance qu’ils se retournent contre toi. Bin oui, on ne mord pas la main de celui qui nous nourrit. Sauf le chat de mon frère, mais il n’est pas très sympa. Du coup, les dirigeants ont créé diverses organisations pour encadrer la jeunesse allemande, parmi elles, le  Deutsches Jungvolk pour les gamins 10-14 ans et les jeunesses hitlériennes pour les ados entre 14 et 18 ans. Y’a pas à dire, ça fait rêver… Et n’oubliez pas d’agiter vos p’tits drapeaux les filles !

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Ces organisations deviennent obligatoires à partir de 1939, mais certains jeunes vont s’orienter vers autre chose. Malgré l’illégalité de leurs actes. Hans et Sophie Scholl vont faire partie de la Bündische Jugend, une organisation interdite par le régime. Les étudiants continuent de faire passer des messages antinazis de manière clandestine, et plus le régime se renforce, plus les jeunes se regroupent, notamment à Munich où la prise de conscience est importante. Pour les nazis, il faut favoriser le collectif en se débarrassant de certains individus. Pour les jeunes, il faut favoriser l’individu dans son humanité, sans tenir compte de l’entité collective.

Tout ça pour dire que : le contexte politique est un peu pourave, la société se scinde. D’un coté les nazis, de l’autre les contestataires, parmi eux, les membres de la famille Scholl. Continuer la lecture

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