Le duc d’Aumale donne son nom à une position sexuelle

duc d'aumale position 2

Henri d’Orléans, famille royale et trucs sérieux

Il était une fois, un monsieur très sérieux avec une vie très sérieuse. Henri d’Orléans est le fils du roi Louis-Philippe. Je veux dire, ce n’est pas n’importe qui. Le problème, c’est que la monarchie au XIXème siècle, ça marche pas beaucoup. Depuis la Révolution, en gros, on ne peut pas saquer les rois, les reines, ni tout ce qui ressemble de près ou de loin à une couronne, alors en 1848, on va renverser la monarchie pour retrouver une République. Le rêve monarchique de Louis-Philippe aura duré presque 18 ans, puis la famille va devoir s’exiler en Angleterre.

famille d'orléans

Henri d’Orléans est né en 1822, il hérite du château de Chantilly, alors qu’il n’a que 8 ans. L’édifice a été bien pété pendant la Révolution, les pierres ont été revendues, les intérieurs saccagés. Il va en faire un lieu de malade, celui qu’on connaît actuellement et qui compte les plus belles peintures du monde (à peu près).

Le duc d’Aumale, presque majeur, va se foutre dans le milieu de la politique et militaire. A l’époque, c’est intimement lié. Il va d’ailleurs être gouverneur général de l’Algérie dans les années 1840 et il participe activement à la chute d’Abd el-Kader en 1847. Enfin, le duc d’Aumale est élu le 30 décembre 1871 membre de l’Académie française. La même année, il devient député de l’Oise. C’est classe quand même.

Mais alors ? Comment un mec sérieux qui fait des trucs si relous (la guerre, l’art…) peut-il avoir donné son nom à une position sexuelle ? Bin, c’est simple, ça n’a juste rien à voir avec son job, il faut découvrir sa vie privée.

Le duc d’Aumale épouse sa cousine

Alors qu’il a 22 ans, Henri d’Orléans épouse Marie-Caroline de Bourbon-Siciles en 1844. Elle aussi c’est une princesse. Elle est belle, fraîche, mais surtout c’est sa cousine germaine. A l’époque, on ignore clairement les problèmes liés à la consanguinité… Aussi, sur sept de leurs gamins, seulement deux garçons vont atteindre l’âge adulte…  Continuer la lecture

Share Button

Les règles de la bienséance sexuelle au XIXème siècle

Mille excuses cher lectorat. Mon absence est due à une vie sexuelle trépidante qui occupe toutes mes journées. Quelle chance ! me direz-vous. Mais en fait c’est pas vraiment la mienne, c’est plutôt celle des ouvriers et des paysans du XIXème siècle. C’est pour mon mémoire.

Une  brève sur la bienséance sexuelle, donc.

L’âge : Les médecins préconisent pour les dames « honnêtes » d’arrêter le sexe à 40 ans, au plus tard à la ménopause. A l’époque, les témoins sont toujours étonnés d’apprendre qu’une vieille (+ de 35 ans) puisse tromper son mari. Lors des procès-verbaux il a été recueilli divers témoignages: « Malgré son âge avancé, elle avait des amants au vu et su de tout le monde » ou encore « Je pensais n’avoir rien à lui reprocher, elle avait du reste quarante-neuf ans ». De leur côté, les messieurs n’ont aucune limite. Si ce n’est physique.

Continuer la lecture

Share Button