Brève. La vie quotidienne d’un ouvrier au XIXème siècle. Le logement.

Le budget habitation : La nourriture représente 62% du budget d’un ouvrier, 12% pour l’habitation, 16% pour les vêtements et après y a plus grand-chose

  • A la fin du XIXème siècle, les ouvriers ne sont généralement pas propriétaires et les loyers sont chers. Les familles disposent d’une ou deux pièces selon si la femme et les enfants peuvent travailler et contribuer au paiement du loyer. Régulièrement, une famille de cinq personnes vit dans 23m².

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  • Dans plus de 80% des cas, l’habitation ne possède pas de lieux d’aisance. Il n’y a ni électricité ni eau courante. Il s’agit de garnis, d’hôtel ou de meublés. On est loin de la chambre de Napoléon Bonaparte.
  • Les habitations sont construites proches des usines afin que les ouvriers ne perdent pas de temps et ne se fatiguent pas lors du trajet. Cette proximité avec l’usine et ses fumées est à l’origine de nombreuses épidémies comme la tuberculose ou la typhoïde.

C’est pas rigolo d’être un ouvrier au XIXème siècle, alors pour oublier, on picole.

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La vie quotidienne d’un ouvrier au XIXème siècle. Nourriture et alcool

Budget alimentaire : La nourriture représente 62% du budget d’un ouvrier, 12% pour l’habitation, 16% pour les vêtements et après y a plus grand chose.

  • Le pain représente 18% du budget alimentaire, jusqu’en 1880 la viande seulement 10%. Puis apparaissent les techniques de congélation et les viandes frigorifiques arrivent du Nouveau Monde, du bœuf élevé en plein air dans les vallées américaines. Alors que la volaille reste un mets de fête -le chapon de Noël, le magret laqué au resto-.
  • L’ouvrier français consacre plus de 10% à la boisson alcoolisée, par jour 1F14 pour se nourrir et 1F24 pour picoler. Jusqu’à ce que les syndicats s’en mêlent : en effet, il faut être en bonne santé pour pouvoir lutter. Bourré tu te rends pas trop compte que tu te fais ken’ avec ton misérable salaire.

A cette époque, on boit en famille, femme, enfants. De toute façon pour trouver de l’eau potable à Paris, faut s’accrocher. Sinon ils s’assomment au bistrot et au cabaret.

Plus de 3L de pinard quotidiennement, quand même…

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