Margareth Campbell : scandale, sexe et polaroïds

En 1963, au gouvernement anglais, on parle beaucoup de cul. Vraiment beaucoup. Pourtant, en 1963, il n’est pas tellement question de légaliser le mariage homosexuel, ni de réglementer la contraception. Non, on parle de cul parce que les ministres font parler d’eux, de leurs ébats et ça fait scandale. Le premier ministre est au bout du rouleau…

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 Scandales et adultères au gouvernement

Dans un premier temps, le ministre de la Guerre, John Profumo démissionne (on lui force un peu la main) à la suite de sa liaison avec une pute, Christine Keeler. Faut dire qu’au gouvernement, c’est pas franchement libertaire et libertin, ils sont très conservateurs, alors la moindre bite qui dépasse, on la coupe. Enfin, c’est une image hein, mais lorsque le onzième duc d’Argyll, Ian Douglas Campbell annonce qu’il veut divorcer parce que sa femme, Margareth Campbell, a des amants, le premier ministre Harold Macmillan fait la gueule… Et d’autres ministres baissent les épaules, les yeux et vont pas tarder à essayer de disparaître.

couple couple

Le duc d’Argyll accuse sa femme d’avoir couché avec plus de 80 hommes, dont trois de la famille royale, trois acteurs hollywoodiens et deux ministres actuellement en exercice. Ça plombe l’ambiance quand même hein. Mais, c’est pas tout. Ian Douglas Campbell, peut-être le plus grand cocu de Londres, a aussi des preuves photographiques. Continuer la lecture

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Parle pas de bite si tu connais pas ton vagin, et autres trucs de féministes.

Douai, 1 juillet 1913

Les faits

Un beau jour, dans les années 1910, Monsieur X tombe amoureux d’une tendre et douce amie. Pour se marier, les deux amoureux font l’objet d’une visite médicale afin d’obtenir le certificat prénuptial. Indispensable pour la publication des bans, bref on s’en fout, la procédure on verra plus tard. Ou jamais.

Madame est bien vierge, Monsieur a ce qu’il faut là ou il faut. Youpitralala, ils peuvent se marier. Et ils le font, dans une belle église, avec une belle robe, des guirlandes dans la salle des fêtes et des grains de riz. C’est beau.

Et puis, en 1913, Madame quitte le domicile conjugal et demande le divorce pour impuissance. Elle se plaint d’être (encore et toujours) vierge.

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