Naples, apologie du sexe illégitime de l’enfant roi, et de l’échange aussi.

On ne va pas parler de sexe sale ici, ni de façon d’éduquer ses enfants. On va pas non plus parler des guerres d’Italie. Mais presque. On pourrait croire que le titre n’est qu’une façon de vous attirer ici, mais pas seulement. Explications.

  • Le royaume de Naples

L’Italie au début du XVème siècle, c’est un peu le bordel, c’est divisé en plein de petits territoires. Parfois ce sont des républiques, parfois des royautés, parfois ils s’entretuent tous tellement qu’on ne sait pas trop.

Au milieu du siècle, la péninsule italienne est composée de cinq états principaux.  En fait, les plus puissants ont profité que les plus petits s’entretuent pour s’agrandir et s’imposer. Les cinq puissances sont le royaume de Naples, les états pontificaux, le duché de Milan, et les républiques de Florence et de Venise.

L’état le plus étendu, c’est Naples, ça tombe bien c’est de lui qu’on va causer. Il est sous domination aragonaise depuis 1453. Juste avant il y avait René d’Anjou, mais les Etats Pontificaux vont légitimer l’éviction de René.

Alphonse V d’Aragon est « espagnol« , mais il va tellement kiffer Naples qu’il va en faire la capitale de son royaume, à la place de Barcelone. Il va se constituer une cour de ouf, avec des seigneurs espagnols mais aussi Italiens, le roi est passionnée d’art et de lecture, il sait bien s’entourer et sait aussi recevoir.

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