Bonnie et Clyde, le couple mythique

Tout le monde connaît les crimes du célèbre duo Bonnie et Clyde, mais connaissez-vous leur vie ? Qui étaient-ils ? Comment se sont-il rencontrés ? Pourquoi Bonnie a perdu la vie pour Clyde ? Découvrez l’histoire du couple mythique dans cet article !

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Bonnie Parker et les badboys

Bonnie Parker est née le 1er octobre 1910 au Texas, après le décès de son père alors qu’elle est toute petite fille, sa mère décide de déménager avec ses trois enfants du côté de Dallas. Bonnie est une petite fille modèle, elle est très respectueuse et elle excelle à l’école où elle remporte de nombreux concours d’orthographe, de rédaction et d’art oratoire. D’ailleurs, elle ne cesse tout le long de sa vie d’écrire des poèmes, comme les plus connus The Trail’s End (c’est à partir de ce poème que Gainsbourg rend hommage au couple dans sa célèbre chanson Bonnie and Clyde où il le traduit et l’adapte en musique) ou encore The Story of Suicide Sal.

Bonnie arrête l’école à l’aube de ses 16 ans lorsqu’elle rencontre et épouse sur le champ Roy Thornton le 25 septembre 1926. Le mec, ce n’est pas un tendre, il est connu pour des braquages et il fait de nombreux séjours en prison, notamment en 1929. Lors de cette incarcération, Bonnie en profite pour échapper à sa violence et elle met les voiles. Elle ne reverra plus jamais son époux, sans pour autant demander le divorce.

bonnie et son mari

La jeune Parker, petite blonde à l’allure frêle retourne vivre chez sa mère quelques temps, elle devient serveuse dans un bar et fait la connaissance de Ted Hinton, un habitué du bar, qui quelques années plus tard s’associe aux autorités pour piéger le couple. Mais Bonnie, elle a soif d’aventures, elle s’ennuie et note dans son journal intime : « C’est lugubre, on s’ennuie à mourir, il n’y a rien à faire. Si seulement il pouvait arriver quelque chose ». Puis elle rencontre, Clyde Barrow, et c’est le coup de foudre. A partir de 1930, Bonnie Parker ne va plus jamais s’ennuyer. Continuer la lecture

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Sainte Apolline, pourquoi lui avoir arraché les dents ?

Je vous en ai déjà parlé dans différents articles, il ne faisait vraiment pas bon être chrétien… Cécile a brûlé dans un bain bouillonnant, on a arraché les seins d’Agathe, Lucie a été transpercée par une épée après moultes tortures… Aujourd’hui on découvre l’histoire d’Apolline et ce n’est pas moins violent.

Sainte-Apolline

La répression de Dèce, avant Dioclétien

On parle souvent de la persécution des chrétiens par Dioclétien, faut le dire, c’était pas un tendre mais peu de temps avant lui, l’empereur Dèce promulgue un édit en 249 qui oblige tous les citoyens à faire des sacrifices et offrandes aux dieux pour assurer la protection de l’Empire. Ceux qui refusent sont tués. Il n’y a pas de demi-mesure. Pour vérifier l’application de l’édit, dans certaines régions de l’Empire, des mecs délivrent des certificats à toutes les personnes qui ont pratiqué un sacrifice. De nombreux chrétiens renient leur religion pour sauver leur vie, on les appelle les lapsi. Il y a aussi quelques entourloupes, évidemment il est possible de corrompre une commission pour acheter un certificat mais c’est pas joli joli. Il semble que la répression était bien plus importante sur le continent africain où les assassinats sont nombreux.

Des émeutes mortelles dans l’Empire

Au début de l’année 250, des émeutes anti-chrétiennes se produisent dans les deuxième et troisième villes de l’Empire, à savoir Carthage et Alexandrie. Si les juifs, pourtant monothéistes, ne sont pas obligés de sacrifier publiquement aux dieux de Rome (ils en sont exemptés depuis l’Empereur Auguste au Ier siècle avant notre ère), pour les chrétiens c’est un autre délire. Non seulement les autorités veillent, mais les citoyens aussi et ils ont l’autorisation de l’Empereur pour tuer à leur guise toutes les personnes qui n’ont pas de certificat… Ambiance. Continuer la lecture

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Le duel seins nus de la comtesse Kielmannsegg et la Princesse von Metternich

Si jusqu’au début du XXè siècle on a l’habitude d’entendre parler des duels entre hommes, il est bien rare de connaître les duels de femmes et pourtant, il y en a eu plus d’un. Notamment celui de la comtesse Kielmannsegg contre la princesse von Metternich où les deux femmes se dont affrontées seins-nus… Découvrez cette histoire illustrée par Anna R. !

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Les duels de femmes dans l’histoire

En général, les duels ne sont pas exécutés par les femmes, elles en sont plutôt l’objet ou la récompense. De nombreux hommes se sont affrontés pour remporter les faveurs d’une meuf, c’est le cas de Pâris et Ménélas pour Hélène, ou encore David contre Goliath pour Merob. Et disons-le, au Moyen-Age, de nombreux hommes se battent au nom de leur maîtresse, ils portent leurs couleurs et aiment revendiquer leur victoire par le sang.

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Des femmes se sont aussi fait remarquer pour leur capacité à manier les armes lors des duels, c’est le cas de l’actrice Maupin. On la décrit comme belle, blonde aux yeux bleus avec un nez aquilin, une bouche exquise, des seins parfaits et sachant manier la lame comme aucune autre femme de son époque. En plus de ça, elle fait carrière dans le théâtre, elle a une mémoire de dingue et une voix de contralto. De fait, on disait d’elle qu’elle était « née avec des penchants masculins ». Oui, une femme douée ne peut être qu’un homme, lol. Elle aimait autant les femmes que les hommes. Si elle est experte dans l’art du duel, ce n’est pas le cas de toutes les femmes…

Qui sont ces femmes qui se battent topless ?

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Saint-Patrick, que fête-t-on vraiment le 17 mars ?

saint-patrick-660x350-1423644578En France, on sait très bien comment se passe la Saint-Patrick, on essaie de porter du vert, on rejoint des amis dans un pub irlandais et on boit des litres de Guinness en chantant les Pogues. Je le sais, je l’ai fait quelques fois. En revanche, en Irlande… Ben non, c’est la même chose. Je vous explique pourquoi dans cet article !

Saint-Patrick, fête irlandaise

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Le 17 mars est une fête irlandaise en hommage à la date de mort de Patrick, en 461 (ou environ, on n’est jamais bien sûr). Il ne s’agit pas de la fête nationale comme le 14 juillet pour les Français, mais bien une date devenue fériée à cause d’une fête religieuse. Le mec est le saint patron de l’Irlande car au Vème siècle, il a largement contribué à la christianisation du pays et son histoire est super intéressante.

Si aujourd’hui la Saint-Patrick est une fête internationale, c’est bien grâce à l’émigration des Irlandais en France mais aussi aux Etats-Unis. Faut dire qu’au XIXème siècle, c’était la misère. Les récoltes de pommes de terre sont ravagées par le mildiou et la famine touche tout le pays. Affaiblis, les Irlandais tombent malades, il y a des épidémies meurtrières, comme le choléra en 1845 et plus de 700 000 personnes décèdent. Ceux qui en ont encore la force décident de fuir le pays sans pour autant renier leur culture et le folklore irlandais alors chaque 17 mars, ils portent un trèfle à la boutonnière et dansent jusqu’au bout de la nuit. Au XIXème siècle, plus de deux millions d’Irlandais se sont installés aux Etats-Unis.

Saint-Patrick, patron de l’Irlande

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, Patrick n’est pas né en Irlande. Eh non, il voit le jour environ en 385 en Angleterre, où il grandit paisiblement dans une famille chrétienne, jusqu’à l’âge de 16 ans avec ses deux sœurs. Son père, Calpurnius est diacre et inspecteur des impôts de l’empire romain. On sait que sa grand-mère est originaire de Touraine en Gaule et que son grand-père a été prêtre (à l’époque, les prêtres peuvent se marier et avoir des gamins). En tant qu’aristocrate britto-romain, Patrick parle et écrit le latin mais il pipe rien au dialecte irlandais mais tout va changer l’année de son seizième anniversaire. Continuer la lecture

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