Zip, la tête d’épingle de chez Barnum

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Microcéphalie : trouble neurologique qui se caractérise par une tête plus petite que la moyenne. Biologiquement, lors de la conception, la tête ne se développe pas de manière proportionnelle avec le visage. Cela produit une personne avec une toute petite tête et un énorme front reculant. Il est très fréquent que le développement des fonctions motrices et de la parole soit aussi souvent retardé et que les personnes atteintes de microcéphalie connaissent un retard mental. La microcéphalie peut être congénitale ou résulter de divers syndromes associés à des anomalies chromosomiques.

Les microcéphales de Zika : Entre 2015 et 1016 plus de 3000 enfants microcéphales sont nés en Amérique du Sud, tout particulièrement au Brésil, contre 150 par an habituellement. Le virus Zika se transmet avec les piqûres de moustiques.

Zip, le chaînon manquant

William Henry Johnson est né en 1842. En grandissant, son crane et plat et son front s’allonge, aussi on le pense atteint de microcéphalie. Alors qu’il a 18 ans, il est recruté par le cirque Barnum. On décrit William comme ayant l’extrémité de la tête mince comme un œuf, un long nez large et une mâchoire prognathisme. Le physique du garçon suffit à en faire une curiosité mais Barnum a le sens du spectacle, il lui rase la tête et ne laisse qu’une mèche de cheveux hirsute afin de bien montrer le crane mais surtout de lui donner un air particulièrement idiot, l’homme d’affaire lui demande également de porter une combinaison en fausse fourrure et enfin Barnum renomme William en Zip. Zip a connu plusieurs identités, d’abord il était l’homme-singe, puis le singe-homme, mais celles qui ont le mieux marché sont Zip, le chaînon manquant et Zip la tête d’épingle.

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Pour faire croire que Zip était le chaînon manquant entre entre l’homme et le singe, il a dit que le garçon avait été trouvé lors d’une chasse aux gorilles en Afrique de l’Ouest. Zip était le membre d’une « race d’hommes nus, voyageant en escalade sur les branches des arbres ». Continuer la lecture

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Quand le bourreau est une femme, l’histoire de Marguerite Le Paistour

Avant toute chose, il faut savoir que les femmes, les bourrelles, pouvaient exercer comme torture que la flagellation sur les femmes et que celle-ci a été supprimée en 1601. A savoir aussi, que je n’ai trouvé aucune illustration de bourrelle et que je suis dans l’obligation de mettre des illustrations de bourreau qui n’ont absolument rien à voir avec cet article. Il y a aussi des images qui peuvent heurter votre sensibilité. Si vous êtes sensibles, allez plutôt lire cet article (il est bien, mais il perd les poils).

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Les bourreaux représentaient des personnes importantes mais on se méfiait extrêmement d’eux, faut dire qu’ils appliquent la loi et surtout les sanctions. Les bourreaux mettent à morts les coupables et parfois même, ils les torturent, longtemps. Pour les reconnaître, ils devaient porter des tenues jaunes ou vertes, couleurs de la tromperie et de l’association avec le diable ou encore coudre certaines insignes sur leurs manches pour pouvoir les distinguer de la population. Aujourd’hui, je vous raconte l’histoire de Marguerite Le Paistour, une des rares femmes bourreaux de l’histoire de France qui pour exercer sa fonction, se travestissait.

L’enfance triste de Marguerite Le Paistour

Disons-le, Marguerite n’a pas eu une enfance dorée, bien au contraire. Elle est née le 2 août 1720. Son père est le capitaine d’un navire et sa mère… Ben sa mère décède alors que Marguerite n’a que neuf jours, alors on ne peut pas dire qu’elle a joué un rôle dans cette histoire. En revanche, il va y avoir des conséquences à sa mort. Guillaume le Paistour épouse en seconde noce une véritable tyran. Elle prend en grippe la petite fille et durant toute sa tendre enfance, elle va lui en faire voir de toutes les couleurs et disons-le, elle va lui faire subir des violences physiques et psychologiques.

Alors qu’elle atteint sa vingtième année, Marguerite le Paistour décide de quitter le foyer paternel et l’ambiance extrêmement pesante pour mener la grande vie dans d’autres contrées. Elle quitte alors Cancale et la Bretagne mais elle est marquée à vie et porte une haine profonde à toutes les femmes.

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Jules Brunet, le vrai dernier samouraï

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Si vous avez vu le film le dernier samouraï, vous connaissez l’histoire de ce mec, joué par Tom Cruise, qui part en mission au Japon et bien, figurez-vous que le scénario est très très inspiré de la vie du militaire français, Jules Brunet. Sauf que ça a été américanisé à mort. Forcément. Aujourd’hui, je vous raconte la vraie histoire du dernier samouraï.

Jules Brunet, ses débuts dans l’armée française

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Jules Brunet, avant de devenir le dernier samouraï naît à Belfort le 2 janvier 1838, son père, Jean-Michel est vétérinaire dans l’armée et sa mère Laure Rocher, l’élève dans la discipline. Avant sa vingtième année, Jules Brunet est admis à l’école Polytechnique et il fait ensuite l’École d’application de l’artillerie et du génie avant d’intégrer le 3e régiment d’artillerie. Il est brillant, très brillant puisqu’il se classe 4ème à sa sortie d’école en 1861. Rapidement, Brunet se fait remarquer par ses supérieurs, notamment lors de sa première expédition au Mexique sous Napoléon III. A son retour, il reçoit la légion d’honneur et on l’intègre dans la Garde impériale. Et puis finalement, en novembre 1866, on l’envoie au Japon et c’est au pays du Soleil Levant que la vie de Jules Brunet va véritablement commencer.

L’ambiance au Japon en 1866

Pour comprendre le rôle de Jules Brunet au Japon, il faut bien saisir le petit bordel politique japonais à cette époque.

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La religieuse de Watton, sexe et sanctions au monastère

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Sur Raconte-moi l’Histoire, on parle souvent des religions et des conflits les unes avec les autres, mais il faut savoir que si les païens ont tabassé les chrétiens, si les chrétiens ont mangé du musulman et si les protestants et chrétiens se sont mutuellement arrachés les yeux, au sein même de la chrétienté, la torture a fait ses preuves et la religieuse de Watton en a fait les frais…

La religieuse de Watton n’est pas une sainte

En 1150 (environ), l’archevêque de York, Henri Murdac, confie une petite fille de quatre ans au monastère de Watton. Le monastère est double selon la règle gilbertine, on trouve d’une part une communauté de nonnes et d’autre part une communauté de chanoines, ainsi que des frères et sœurs convers. Les convers ou lais sont les frères et sœurs chargés de toutes les activités manuelles de la communauté.

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Au fil des années, la petite fille devient une jeune femme et disons-le, elle a le feu au cul et elle tombe amoureuse d’un frère convers.

« Ils se regardaient avec caresse. La chose a d’abord été faite par des hochements de tête, mais des hochements de tête ont été suivis de signes. Finalement, le silence a été brisé, et ils ont parlé de la douceur de l’amour. Ils se sont enflammés les uns les autres; ils ont semé dans l’un l’autre les graines de la joie, l’embrasement du désir. Il prévoyait la débauche, mais elle a dit ensuite qu’elle ne pensait qu’à l’amour. »

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Elle n’a jamais choisi d’être enfermée et elle apprécie peu l’idée du célibat forcé. Tout comme la chasteté. Continuer la lecture

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