Violence et sodomie au XIXème siècle.

Cass.Crim. 21 novembre 1839

Lorsqu’on traduit le jargon juridique, cela signifie que ce post va causer d’une décision de la Cour de Cassation, plus précisément d’une décision de la Chambre Criminelle du 21 novembre 1839.

Les faits :

Monsieur J et Madame J sont mariés, ils filent le parfait amour. Un beau soir d’été de juillet 1839, Monsieur est chaud comme la braise. Mais bon, c’est relou, il ne veut pas d’enfant de Madame et a bien envie de tester de nouvelles choses. Par contre, Madame est moins d’humeur coquine et puis elle n’a pas franchement envie qu’on touche à son arrière-train. Monsieur compte bien parvenir à ses fins et cogne sa femme pour la contraindre à des actes contre-nature.

Madame J va faire appel à la justice pour faire valoir ses droits.

La procédure :

Le 27 septembre 1839, la Cour royale de Paris donne bon droit à Madame J. En effet, en vertu de l’article 332 du Code Pénal, Monsieur est coupable de violence et d’attentat à la pudeur sur Madame.

Monsieur, insatisfait forme un pourvoi en cassation, c’est-à-dire qu’il va amener l’affaire devant la plus haute cour de justice de France, la Cour de Cassation. La décision est rendue le 21 novembre 1839. Monsieur J est débouté (les juges de la cour de cassation rejettent la demande de Monsieur) et l’arrêt rendu le 27 septembre 1839 par la Cour royale de Paris est appliqué.

Monsieur est donc jugé coupable de violence sur sa femme pour des actes contraires à la fin légitime du mariage.

Explications :

Au XIXème siècle, l’époux ne peut pas violenter sa femme pour la contraindre à  la sodomie, c’est considéré comme une atteinte à la pudeur car la pratique est « contraire à la fin légitime du mariage ». Ça veut dire à l’encontre de la procréation. Donc, le mari qui recourt à la violence pour un missionnaire vaginal -on ne peut plus classique- n’est coupable ni de violence ni d’attentat à la pudeur. C’est juste un mec qui fait ce qu’il veut de sa meuf. Les liens sacrés du mariage…

Ce qu’il faut retenir :

Si tu veux joyeusement abuser de ton insoumise femme sans qu’elle puisse t’envoyer devant les juges, contente-toi de son doux vagin. Eh oui messieurs-dames, la fellation est également une pratique contre-nature.

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3 thoughts on “Violence et sodomie au XIXème siècle.

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  2. Encore faut ‘il des preuves que le mari est coupable de la sodomie .
    La dame peut avoir un amant et vouloir se débarrasser de sont mari et l’obliger a payer ? 😉

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